Cedeao : Parlement, le 3e vice-président, Afenyo-Markin, appelle à des réformes radicales
L’honorable Alexander Afenyo-Markin (ph)
Le 3e vice-président du parlement de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Alexander Afenyo-Markin, a lancé un appel à réforme de sorte à remodeler l'avenir de la coopération régionale ouest-africaine.
Le député ghanéen, Afenyo-Markin, a lancé cet appel le 13 juillet 2024 à Abuja au Nigeria lors de la séance de clôture de la réunion parlementaire.
Le député de la circonscription d’Effutu, qui est également chef de la majorité parlementaire au Ghana, a souligné les lacunes de la CEDEAO et a proposé des changements radicaux pour renforcer le rôle et l’efficacité du parlement dans la conduite de l’intégration régionale.
Le parlement de la CEDEAO, créé comme un forum de dialogue, de consultation et de consensus pour les représentants des peuples d’Afrique de l’Ouest, a longtemps été considéré comme un organe essentiellement consultatif.
Pour la sa nouvelle approche, Afenyo-Markin a plaidé en faveur d’un rôle parlementaire plus puissant et plus influent au sein du bloc régional. En ce sens, il a relevé que « le parlement n’a pas été créé simplement comme un organe de la CEDEAO pour jouer un simple rôle consultatif, une chambre délibérante sans pouvoirs » et a soutenu qu’un parlement plus solide accélérera la réalisation des objectifs de la CEDEAO et servira de lien vital entre l’organisation et les citoyens qu’il représente.
Le vice-président, qui a présidé le samedi dernier la session de la 6ème législature du bloc régional, a identifié deux problèmes critiques entravant l’efficacité de la CEDEAO, à savoir un manque généralisé de connaissance des activités de l’organisation et une absence préoccupante de synergie et de collaboration entre ses différents organes.
Le chef de la majorité parlementaire au Ghana n’a pas hésité de critiquer la structure organisationnelle actuelle de la CEDEAO, déclarant qu’« il y a une Commission qui siège quelque part et un parlement qui siège quelque part. Nous agissons en silos ». Il a appelé à une approche plus intégrée, suggérant que le parlement pourrait servir de « meilleur porte-parole, organe de relations publiques de l’organisme communautaire ».
Dans le même sens, le député ghanéen a déploré que récemment le président du parlement de la CEDEAO a été relégué au second plan et s'est vu refuser la possibilité de s'adresser à une réunion d'urgence des chefs d'État de la CEDEAO contrairement aux autres chefs de commission et même à un envoyé spécial de l'ONU et a de ce fait émis le souhait de « réformes radicales… en termes de protocoles ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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