RDC : Réaction de la coalition Lamuka après la condamnation à mort de 25 soldats fuyards
Soldats congolais
La coalition Lamuka a vivement critiqué la condamnation à mort prononcée contre des soldats accusés de désertion.
Vingt-cinq militaires ont été condamnés à la peine de mort pour « fuite devant l’ennemi »à la suite des récents combats qui ont opposé les forces armées congolaises (FARDC) aux rebelles du M23, un jugement jugé trop rigide pour la coalition Lamuka.
Le porte-parole de cette plateforme politique, Prince Epenge, a remis totalement en cause la politique sécuritaire du pays , s'interrogeant sur les moyens exigés et mis à disposition desdits militaires, pour faire véritablement face à l'ennemi.
« Pour la coalition LAMUKA, tout acte de désertion des militaires ou d'un groupe des militaires, face à l'ennemi qui est déterminé à balkaniser le Congo, ou à désagréger l'unité du grand Congo, l'unité de Lumumba, est un acte suffisamment grave pour qu'il donne lieu à des sanctions exemplaires. Toutefois, que ces sanctions ne puissent pas inclure la peine de mort. Au-delà de ces sanctions exigées par l'opposition, nous voudrions une remise en cause totale de la politique sécuritaire de monsieur Tshisekedi. Est-ce que ces militaires qui ont fait défection ont les moyens exigés pour une armée moderne pour défendre son territoire ? Ont-ils les moyens techniques, les moyens matériels, les moyens financiers et même une politique sécuritaire claire censée les protéger pour que eux, à leur tour, protègent les Congolais et garantissent l'intégrité de notre territoire ?», at-il déclaré.
Début mai, huit militaires congolais, dont cinq officiers, avaient été condamnés à mort à Goma pour « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi ».
Depuis fin 2021, le M23 ("Mouvement du 23 mars"), appuyé par des unités de l'armée rwandaise, s'est emparé de vastes pans de territoire du Nord-Kivu, allant jusqu'à encercler presque entièrement la capitale provinciale, Goma.
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