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Cedeao :  Point sur le 65e sommet, monnaie unique ECO, situation avec l'AES, libre circulation, lutte contre le terrorisme
 

Cedeao : Point sur le 65e sommet, monnaie unique ECO, situation avec l'AES, libre circulation, lutte contre le terrorisme

 
 
 
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© Koaci.com - lundi 08 juillet 2024 - 12:01

Des chefs d'Etat et représentants au 65e sommet de la CEDEAO (ph)


Les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se sont réunis à Abuja au Nigeria lors du 65ᵉ sommet de l’organisation régionale se sont penchés sur plusieurs sujets, dont des performances économiques, les voies et moyens pour faire revenir le Mali, le Burkina-Faso et le Niger sur leur décision de retrait, le projet de monnaie unique ECO, la lutte contre le terrorisme et les obstacles à la libre circulation des personnes et de biens.


Ces quelques grands points ont été rendus publics dans le communiqué final issu par la Commission de la CEDEAO le 07 juillet 2024 à Abuja au Nigeria, après le sommet ordinaire.


Sur les grands sujets débattus au 65ᵉ sommet de la CEDEAO, les dirigeants de l’organisation ont passé en revue les défis socio-politiques de l’heure dans le monde et particulièrement au plan régional.


A ce sujet, ils ont déclaré avoir a pris note du contexte économique mondial caractérisé par la persistance des tensions géopolitiques et l'apaisement des pressions inflationnistes liées au resserrement de la politique monétaire de la plupart des banques centrales.


Dans ce contexte, l’organisation « se félicite des perspectives économiques positives de la CEDEAO en 2024, avec une croissance économique qui devrait s’accélérer à 4,3 % et la poursuite des efforts de consolidation budgétaire. Néanmoins, il note les pressions inflationnistes persistantes et le taux d'endettement public croissant dans la région ».


Monnaie unique ECO


Sur le projet de la monnaie unique ECO qui connait un regain d’intérêt dans la région, la CEDEAO a annoncé des dispositions pour l’atteinte de son objectif.


Dans la perspective de l’avènement de l’ECO, la CEDEAO a fait savoir qu’« afin de permettre à la Commission de dresser régulièrement le sentier de convergence macroéconomique des États membres et de la Communauté, la Conférence rappelle l’importance pour les États membres de transmettre régulièrement à la Commission leurs Programmes Pluriannuels de convergence (PPC) pour les périodes concernées.


A cet effet, elle invite l’ensemble des États membres à élaborer et transmettre à la

Commission leurs PPC pour la période 2025-2029, au plus tard le 31 octobre

2024. La Commission est tenue de lui faire le point de transmission lors de sa prochaine Session ordinaire ».


Les Chefs d’État ont pris note des conclusions de la deuxième réunion du Comité de Haut Niveau sur les modalités pratiques pour la création de l’ECO. Après avoir félicité le Comité pour la qualité du rapport, la Conférence décide de maintenir le Pacte de stabilité et de convergence macroéconomique entre les États membres de la CEDEAO en l’état et à inviter la Commission à lui soumettre un projet d’acte additionnel définissant les modalités de participation des États membres à l’Union monétaire à sa première session ordinaire de 2025.


 

Par ailleurs, la Conférence instruit la Commission, en collaboration avec l’AMAO, de procéder à l’évaluation des coûts, à l’identification des sources et des modalités de financement de la mise en place des institutions nécessaires pour la création de l’ECO à lui soumettre lors de sa première Session ordinaire de 2025.


Libre circulation


La Conférence charge la Task Force du Schéma de Libéralisation des Échanges de la CEDEAO (SLEC) d’accélérer, avec l’appui de la Commission, la mise en œuvre des mesures visant à faciliter la libre circulation des personnes et des biens le long des corridors régionaux.


La Conférence salue l’opérationnalisation du Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT), qui constitue un outil efficace pour sécuriser la circulation des marchandises le long des corridors, lutter contre la fraude et améliorer sensiblement la mobilisation des recettes douanières.

A cet égard, elle invite tous les États membres à faire usage de cette plateforme numérique. La Commission est également invitée à fournir une assistance technique aux États membres en vue du déploiement effectif du Système SIGMAT.


Lutte contre le terrorisme


La Conférence note que le terrorisme, l’extrémisme violent, la criminalité transnationale organisée, les changements anticonstitutionnels de gouvernement, la désinformation, qui sèment la méfiance et compromettent les valeurs et les normes régionales, continuent de poser des défis à la sécurité et à la stabilité de la région. Elle se dit préoccupée par le spectre des guerres par procuration dans la région, résultant de la concurrence géopolitique et géostratégique renouvelée qui y prévaut.


En vue d’éradiquer ces menaces, les chefs d’Etat ont réaffirmé leur engagement à éradiquer le terrorisme et les autres menaces pesant sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région. Ils se sont félicité des propositions faites par les ministres de la Défense et des Finances en vue d’activer une force régionale pour lutter contre le terrorisme, notamment la mise en place d’une force de 5 000 hommes, en commençant par une brigade de 1 650 hommes qui pourrait être progressivement renforcée dans un délai précis.


Situation avec l’AES et facilitateurs désignés


En ce qui concerne la situation avec l’Alliance des États du Sahel (AES), la Conférence exprime sa déception face au manque de progrès dans les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger.


 

Sur cette note, elle instruit le Président de la Commission de faciliter une approche plus vigoureuse conformément aux décisions du Sommet extraordinaire du 24 février 2024. En outre, la Conférence demande à la Commission d'élaborer un plan d'urgence prospectif à son intention pour faire face à toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l'AES, en tenant compte des exigences de l'article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993.


En additif, la CEDEAO a désigné les Présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo, comme ses facilitateurs auprès de l’AES. Le Président Umalo Sissoko de la Guinée-Bissau s’est proposé de se charger du dossier du Burkina Faso.


L’organisation régionale se préoccupe du sort de l'ancien Président du Niger, Mohamed Bazoum, qui est toujours privé de liberté et a lancé un appel pour qu’il soit libère sans condition.


Soulignons que lors du 65e sommet de la CEDEAO, les sièges réservés pour le Mali, le Niger et le Burkina sont restés vacants en raison de l'absence des autorités ou des délégations de ces pays.


Peu avant la tenue du sommet de la CEDEAO, les dirigeants militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger s’étaient réunis à Niamey pour le premier sommet et ont réaffirmé leur décision de se retirer de l’organisation régionale.


Sur un autre point de crispation dans la région, la CEDEAO a instruit la Commission de soutenir tous les efforts de médiation en cours en vue de mettre fin aux tensions entre le Bénin et le Niger.


Tinubu réélu


Enfin, le Président du Nigeria, Bola Tinubu, a été réélu par consensus comme le Président de la CEDEAO, soit un an après avoir été porté à la tête du bloc régional. Pour redynamiser et sécuriser la CEDEAO, Tinubu a exhorté les États membres à prendre des engagements financiers pour contribuer à la lutte contre le terrorisme dans la région.


Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

- Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –


 
 
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SRIKABLA
Nous devrons mettre la CEDEAO au banc des accusés... La CEDEAO devrait avoir comme cheval de bataille la VRAIE DEMOCRATIE, la dictature, des mandats-anticonstitutionnels , la Bonne Gouvernance et arreter que la CEDEAO soit plus ou moins dirigée de l'exterieure du continent. Vous condamnez des coups d'Etats et non des élections presidentielles farfelues et arrangées par le pouvoir en place .
 
 il y a 1 mois     
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