Le collectif des 407 greffiers non recrutés dans les administrations judiciaires a prononcé samedi 06 juillet 2024, une conférence de presse au collège Jean Baptiste de La Salle de Yopougon-Wassakara. Il a exprimé son sentiment de s’en remettre au chef de l’Etat pour une résolution définitive de cette situation qui perdure depuis 13 ans.

Après plusieurs démarches entreprises sans succès, les greffiers non recrutés se sont de nouveau résolus à plaider leur cause auprès du chef de l’Etat, bien que celui-ci ait déjà donné un avis favorable depuis le 30 juillet 2013.

Par cette conférence de presse, ils reviennent à la charge pour solliciter une fois de plus, l’intervention du chef de l'Etat pour la résolution définitive de la situation malencontreuse des 407 greffiers.

« Nous revenons vers le Président de la République pour l’implorer et lui faire savoir qu’il avait donné des instructions en son temps, à l’effet de trouver une solution définitive à notre situation », a d’entrée de jeu plaidé Augou Kouadio Ange Marius, porte-parole du collectif lors de la conférence.

Rappelant que les recrutements exceptionnels ne sont pas un fait nouveau en Côte d’Ivoire et qu’ils ne sont pas les premiers candidats, le porte-parole a fait savoir que lui et ses collègues ont subi les conditions pour le recrutement exceptionnel, conformément aux dispositions de la constitution.

C’est pourquoi, a-t-il affirmé que « nous nous agenouillions devant le chef de l’Etat pour lui demander pardon, afin qu’il jette un regard sur la situation malencontreuse et malheureuse que traversent de pauvres Ivoiriens qui n’ont pas demandé cette situation et qui est tombée sur nous. Nous sommes des jeunes Ivoiriens diplômés, aspirant à un emploi décent ». Pour lui, il n’y a « rien de plus agréable que de donner le sourire à un enfant en larmes »

A ses camarades et collègues, il a lancé plutôt un message d'espoir. « Nous pensons que le Président de la République va donner des instructions, comme il l’avait fait et que pour cette fois-ci, ces instructions seront respectées et exécutées »

Ils disent par conséquent être disposés pour des négociations. « Nous sommes demandeurs. Nous n’avons rien à imposer à l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce que nous demandons, c’est que nous nous mettons à la disposition du chef de l’Etat. Il lui revient à lui seul de nous affecter tel qu’il le souhaite. Nous prions que des décisions idoines soient prises par le Président de la République Alassane Ouattara, à l’effet de donner un emploi, une chance de travailler et un sourire aux 407 greffiers », a-t-il déclaré.

Wassimagnon