Aliko Dangote, intervenant à l’Arica CEO Forum à Kigali (ph)

La raffinerie de Dangote au Nigeria assure que le pays n'aura plus besoin d'importer de l'essence à partir du mois de juin et qu’elle pourra répondre aux demandes d’essence et de diesel pour l’Afrique de l’Ouest ainsi qu’aux besoins de carburant d’aviation de l’Afrique.

Le président du groupe Dangote, Alhaji Aliko Dangote, a déclaré le vendredi 17 mai dernier lors du sommet annuel du Forum des PDG africains à Kigali, au Rwanda, que le Nigeria n'aura plus besoin d'importer de produits pétroliers à partir du mois prochain, avec l'entrée en vigueur des projets de la raffinerie de Dangote.

L’ambition de la raffinerie de Dangote, qui produit 650 000 barils par jour, vise à réduire les importations de carburant du Nigeria et à répondre à la demande et aux besoins d'exportation de l'Afrique.

Pour la promesse de fournir du carburant au Nigeria et à l’Afrique de l’Ouest, Dangote a d’abord déclaré que le Nigeria n’a aucune raison d’importer autre chose que de l’essence avant d’assurer que « Nous avons suffisamment d’essence pour approvisionner au moins toute l’Afrique de l’Ouest, du diesel pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, et suffisamment de carburant d’aviation pour l’ensemble du continent et pour exporter vers le Brésil et le Mexique ».

La raffinerie Dangote, considérée comme la plus grande au monde, a été mise en service il y a un an par l'ancien Président Muhammadu Buhari. Elle a une capacité de 650 000 barils par jour de pétrole brut et de 900 000 tonnes de polypropylène dans un seul train. Le système à train unique permet un système de distillerie intégré pouvant produire une variété de produits.

Dans le souci de rendre l’Afrique autosuffisante dans le domaine de l’agriculture, Dangote a fait noter que « donnez-nous trois ans ou quatre ans au maximum et l’Afrique, je le répète, n’importera plus d’engrais de nulle part. Nous rendrons l’Afrique autosuffisante en potasse, en phosphate et en urée, nous en sommes à trois millions de tonnes et dans les vingt prochains mois, nous serons à six millions de tonnes d’urée, soit la totalité de la capacité de l’Égypte. Nous y arriverons ».

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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