Assouba

Le 14 avril 2024 dernier, une terrible découverte avait été faite dans le village d'Assouba, non loin d'Aboisso. La police a été alertée suite à un cas de meurtre. Le corps sans vie d'une fillette de 10 ans a été découvert dans la broussaille.

Arrivés sur les lieux, les agents découvrent le corps sans vie d'une jeune fille dans les herbes, près d'une maison inachevée. 

Après cette terrible découverte, la police a immédiatement ouvert une enquête en prenant l'affaire en main.

Sous la direction du préfet de police de la région, le commissariat d'Aboisso, dirigé par le Commissaire Tuyo et son adjoint Aboua, se met à enquêter sur ce crime odieux. Leur objectif est clair : ne laisser aucun détail de côté afin que l'auteur de cet acte ne reste pas impuni.

L'enquête, menée avec rigueur, conduit les forces de l'ordre sur la piste d'un jeune homme de 25 ans, résidant dans le quartier où le drame s'est produit. Convoqué au commissariat pour être interrogé, le suspect semble au départ peu susceptible d'être coupable. Cependant, après plusieurs interrogations, il finit par avouer.

Selon le suspect, l'incident a commencé alors qu'il se rendait à la recherche de feuilles de tarot. Sur son chemin, il croise la jeune Justine Kambou, qui lui demande de l'aide pour porter de l'eau. Après plusieurs allers-retours, une situation déplorable se produit, culminant dans une agression tragique. 

Effrayé par la tournure des événements, le suspect tente de cacher son crime. Il se débarrasse du corps dans la broussaille et rentre chez lui comme si de rien n'était, partageant même la douleur de la famille de la victime lors des recherches.

Un mois après le crime, grâce à l'efficacité et à la persévérance de la police d'Aboisso, le coupable est appréhendé.

Cette arrestation est un véritable soulagement pour les habitants d'Assouba et d'Aboisso, qui peuvent enfin respirer après des semaines d'angoisse. Un hommage particulier est rendu à la police locale pour son dévouement et son efficacité.

Grâce à cette enquête, la justice a pu être rendue, et le village peut désormais envisager de tourner la page sur ce tragique événement.

Jean Chresus, Abidjan