Laurent Tchagba, le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, est à New-York aux États-Unis, où il prend part à la 19ᵉ session du Forum des Nations-Unies sur les forêts (Fnuf). Débutée le 6 mai dernier, cette rencontre referme ses portes, ce samedi 11 mai 2024.

Au moment où le rideau tombe sur la 19ᵉ session du Fnuf, l'on retient la très bonne moisson réalisée par le Ministre des Eaux et Forêts Laurent Tchagba qui a réussi à tisser des partenariats solides pour la restauration du couvert forestier ivoirien.

Le patron des Eaux et Forêts en Côte d'Ivoire a mis à profit ce forum pour avoir des échanges fructueux avec plusieurs partenaires techniques et financiers pour redonner au couvert forestier ivoirien, son lustre d'antan.

Le chef de la délégation de la Côte d’Ivoire à ce forum a en effet, échangé le jeudi 09 et le vendredi 10 mai 2024 avec les agences du système des Nations Unies, notamment le Forum des Nations Unies pour les Forêts (FNUF), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) .

Successivement, il a rencontré la Directrice du Secrétariat du FNUF, Juliette Biao, la Directrice Régionale Adjointe pour l'Afrique du PNUD, Mme Noura Hamladji et le Directeur des affaires intergouvernementales du PNUE, Jamil Ahmad.

L'objectif principal de toutes ces rencontres était de solliciter l'accompagnement de ces agences pour la mise en œuvre de la stratégie forestière adoptée par le gouvernement en 2019.

Le ministre Laurent Tchagba au cours de ces rencontres a réitéré ses remerciements pour leurs appuis constants au Ministère des Eaux et Forêts. 

Toutes ces trois agences ( FNUF, PNUD et PNUE) ont salué le leadership de Laurent Tchagba, Ministre des Eaux et Forêts, dans la lutte contre la déforestation et la restauration des terres dégradées. Ils ont indiqué qu'ils suivent avec la plus grande attention les multiples actions qui sont engagées à cet effet. Ils ont par ailleurs, rassuré Monsieur le Ministre des Eaux et Forêts de leur accompagnement dans le plaidoyer pour la mobilisation des financements pour la mise en œuvre de la politique forestière, dans la promotion de la politique forestière, dans la conduite de certains projets (muraille verte, femmes et forêts, agroforesterie).

Il est bon de rappeler que sur les 616 milliards de FCFA attendus pour le financement de la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des Forêts (SPREF), l'État doit mobiliser 35 % et les 65 % sont à rechercher auprès d'autres partenaires dont principalement le secteur privé.

Ce lobbying gagnant du Ministre des Eaux et Forêts permettra rapidement de mobiliser les fonds et de s’inscrire dans la dynamique de la restauration du couvert forestier, de trois millions d’hectares de forêts actuellement à six millions d’hectares de forêts d’ici à 2030.

Wassimagnon