Côte d'Ivoire : Désamour des élèves pour les sciences physiques, l'ASCAD en quête de solution pour briser le mythe autour de cette matière
Les vocations pour les Physiques (disciplines scientifiques) baissent dangereusement dans les écoles. Cette matière est taxée de difficile et complexe à telle enseigne que Ie nombre d'étudiants en Master I et Master 2 de Physique se compte sur bout des doigts.
C'est pour trouver une solution à cette situation que l'Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d'Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD) organise un séminaire avec des expositions sur « les Avancées de la Recherche et de l'Enseignement de la Physique en Côte d'Ivoire face au Dérèglement Climatique et à la Transition Énergétique ».
Le séminaire a pour objectif de faire le point sur les avancées de la recherche et de l'enseignement des Physiques en Côte d'Ivoire face au Dérèglement Climatique et à la Transition énergétique. Le point sera fait sur les avancées d'ordre théorique en termes de modélisation, mais aussi sur les avancées dans le domaine de la Recherche-Développement, pour créer les conditions d'une introduction massive des systèmes d'énergies renouvelables en Côte d'Ivoire.
Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a présidé ce jeudi 02 mai 2024, la cérémonie d'ouverture de ce séminaire à l’amphithéâtre A du District de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
Il a, à l'occasion, salué les organisateurs qui selon lui, ont choisi un thème qui est d’actualité dans le contexte de changement climatique auquel fait face l’ensemble du monde.
« Par le choix de ce thème, l’ASCAD a voulu coller à l’actualité du moment, à savoir, le changement climatique dont l’impact polarise l’attention de l’humanité du fait des effets dévastateurs tous azimuts et qui dépassent toutes nos prévisions. Aussi, l’ASCAD a voulu offrir un espace de rencontre entre les chercheurs, les acteurs du domaine des énergies renouvelables et les décideurs politiques qui ont retenu la pertinence de ce thème dans le cadre des engagements de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable », a déclaré, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Professeur Arsène Kobea, Directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, coordonnateur du séminaire, a indiqué que durant deux jours, les participants feront le point sur les avancées de la recherche et de l’enseignement des physiques en Côte d’Ivoire face au dérèglement climatique et à la transition énergétique, afin de faire l’inventaire de l’apport de la science et de la technologie à la transition énergétique.
« Ce point sera fait sur les avancées d’ordre théorique en termes de modélisations. Il s’agit à travers ces modélisations, de se mettre en capacité de prévoir l’évolution du climat dans notre pays. Les paramètres in situ de ces modèles permettront d’approcher avec précisions les réalités futures. C’est à ce prix que nous pourrons mieux envisager les mesures d’adaptation et de résilience, et mieux entamer notre transition énergétique. C’est aussi l’occasion pour nous de faire également le point sur les avancées dans le domaine de la Recherche-développement », a expliqué le professeur Kobea.
Le président de l’ASCAD, Pr Antoine Hauhout- Asseypo de son côté, a demandé aux bonnes volontés et aux acteurs privés de s’allier à la cause nationale de la technologie-science pour réaliser des progrès.
« Si l’Afrique échoue souvent, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas d’homme, qu’elle n’a pas d’intelligence, mais c’est parce qu’elle manque souvent de conviction. Il n’y a pas meilleur ailleurs. C’est ici que se trouve la solution. L’Académie, nous sommes à votre service. Aidez-nous. Si vous nous aidez, vous ne serez pas déçu. Je ne plaide pas pour ma chapelle, je plaide pour notre chapelle », a fait savoir le président de l’ASCAD.
Wassimagnon
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire