Côte d'Ivoire : Aucun « incident » entre soldats à la frontière avec le Burkina, selon les états-majors
Contrairement à des informations relayées par des confrères basés en France, la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso n'a pas été le théâtre d'incident entre soldats ivoiriens et burkinabé, confirment à KOACI les états-majors des armées burkinabés et ivoiriennes contactés.
Ces médias français relayaient que deux militaires burkinabés avaient franchi la frontière, mercredi 27 mars en début d’après-midi "et seraient entrés, armés de fusils d’assaut AK-47, dans le marché de Dantou, dans le département de Téhini (nord-est), à 3 km du Burkina Faso.".
Des suppositions infondées selon les autorités ivoirienne et burkinabé au même titre que les supposées "tensions" entre Abidjan et Ouagadougou.
TK Emile
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Encore une invention des jeune afrique, vraiment ça fait sourire. Heureusement qu'on vous a, moi, je ne me fie qu'à vous de toute façon.
Avec l’arrestation d’un militaire et un VDP burkinabés sur le territoire ivoirien par les FACI, la logique serait que les autorités ivoiriennes ne relâchent pas dans la précipitation ces deux militaires burkinabés. Parce que depuis septembre 2023 (plus de 6 mois), le putschiste Ibrahim Traoré maintient injustement en détention deux gendarmes ivoiriens qui avaient franchi par inadvertance la frontière pour se retrouver en territoire burkinabé. Et apparemment, la voie du dialogue privilégiée par la Côte d’Ivoire pour leur libération ne semble pas marcher, et tombe dans des oreilles de sourd. Face à cette situation de prise d’otage et d’acte de brigandage du putschiste Ibrahim Traoré, ces deux militaires burkinabés arrêtés devraient servir de pièce de rechange pour les deux gendarmes arrêtés par le Burkina. Le PRADO devrait envoyer des signes d’agacement face à ce putschiste Ibrahim Traoré en maintenant la fermeté. La détention des militaires burkinabé devrait amener le putschiste Ibrahim Traoré à la table du dialogue afin de trouver une solution. Le PRADO devrait se souvenir en 1965 que le père de la nation, l’apôtre de la paix Félix Houphouët-Boigny avait choisi la carte de la fermeté face au dictateur Sékou Touré de la Guinée dans l’affaire Kamano (DG de la CNPS) qui avait été arrêté injustement en Guinée. Au début de cette crise, Houphouët privilégia le dialogue avec la Guinée pour obtenir la libération de Kamano. Pendant presque deux ans, Sékou Touré fit la sourde oreille en maintenant en détention Mr Kamano. Agacé, Houphouët en représailles, décida aussi de jouer la carte de la fermeté en prenant aussi en otage le Ministre des Affaires Etrangères de la Guinée, Mr Béavogui. Et ceci, en détournant l’avion de Béavogui de la compagnie KLM de la Hollande à se poser sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan Port-Bouet. Face à l’arrestation de son Ministre, Sékou Touré a été forcé de libérer Mr Kamano en échange de la libération de Mr Béavogui. Ce rappel est important pour le PRADO. Une libération précipitée des militaires burkinabés sans la libération des deux gendarmes emprisonnés à Ouaga peut non seulement démoraliser les FACI et les mettre en colère contre le PRADO, mais aussi montrer la faiblesse et la frilosité de la Côte d’Ivoire face à un Burkina qui n’arrive pas à la cheville de la Côte d’Ivoire sur tous les indices de développement. La Côte d’Ivoire doit se faire respecter. A bon entendeur, salut ! Merci
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