Lycée moderne 3 d'Agboville (Ph KOACI)

Les cours ont été perturbés au lycée Moderne 3 d'Agboville dans l'après-midi du jeudi 21 mars 2024, alors qu'un nuage de fumée obscurcissait le ciel, émanant des affrontements entre les élèves et les forces de l'ordre. 

Ce qui aurait dû être une journée ordinaire d'éducation s'est transformé en un épisode tumultueux, mettant en lumière les tensions sous-jacentes entre les étudiants et l'administration scolaire.

L'origine de cette violente confrontation remonte à un différend lié aux examens blancs. Les enseignants, responsables des épreuves physiques, ont décidé de boycotter les évaluations en raison du non-paiement de leurs primes de suivi et de correction pour la session 2023. Cette action a jeté le calendrier des examens blancs dans le désarroi, entraînant des répercussions inattendues sur le déroulement des évaluations.

La tension a atteint son paroxysme lorsque les élèves, frustrés par la situation, ont exigé le report des évaluations jusqu'après les vacances de Pâques. Leur mécontentement s'est manifesté par des actes de violence, tels que des jets de pierres visant à perturber les cours et à obtenir des congés anticipés, à l'instar de leurs camarades des classes intermédiaires.

Face à cette escalade de conflits, l'administration a maintenu sa position ferme, insistant sur le respect du calendrier des examens blancs. Cette divergence d'opinions a exacerbé les tensions déjà palpables au sein de l'école, transformant les salles de classe en champ de bataille, avec d'un côté les élèves armés de pierres, et de l'autre les forces de l'ordre déployant des gaz lacrymogènes pour rétablir l'ordre.

Le bruit des détonations et la confusion qui régnait dans l'enceinte de l'école ont contraint l'interruption des cours. Bien que l'on ne déplore aucun blessé pour le moment, un élève a été appréhendé par les forces de l'ordre, illustrant la gravité de la situation.

Jean Chresus, Abidjan