l'homme décédé (Ph KOACI)

Une tragédie est survenue hier, mercredi 20 mars 2024, au sein de l'École Primaire Publique Plateau de Dabou, apprend KOACI de sources sur place.

Un couple a été violemment attaqué par un essaim d'abeilles en furie, laissant l'homme décédé et sa femme dans un état critique. Les circonstances de ce drame révèlent un enchaînement d'événements tragiques qui ont bouleversé les populations de Dabou.

Selon les témoignages recueillis sur place, l'incident aurait été déclenché par des élèves qui, cueillant des mangues dans un manguier situé à proximité de l'école, ont perturbé les nids d'abeilles nichés dans l'arbre. Cette perturbation a déclenché une réaction agressive de la part des abeilles, qui ont attaqué toute personne se trouvant à proximité, y compris le couple victime.

Malheureusement, l'homme, âgé de 72 ans et souffrant d'un pied malade, ainsi que son épouse, âgée de 70 ans et aveugle, n'ont pas pu s'enfuir à temps et ont été pris pour cible par les insectes en colère. Le couple a été abandonné à son sort, leurs enfants prenant la fuite à la vue de l'attaque des abeilles.

L'intervention des pompiers civils des Grands-Ponts a été cruciale dans cette situation critique. Arrivés sur les lieux, ils ont découvert les deux victimes gisant au sol, couvertes de piqûres d'abeilles sur tout le corps, notamment au visage. L'homme, déjà inconscient, présentait des saignements dans les narines, les oreilles et la bouche, signes alarmants de l'ampleur des blessures subies. Malgré les efforts déployés, son décès a été confirmé par un médecin légiste en présence des autorités.

Quant à son épouse, son état était tout aussi préoccupant, avec des saignements similaires et une détresse respiratoire prononcée. Les secours l'ont rapidement prise en charge et évacuée vers l'hôpital général de Dabou pour une prise en charge médicale urgente.

Cet incident a eu des répercussions immédiates sur la vie quotidienne de l'école, avec l'interruption des cours et la mise en place d'un périmètre de sécurité par les pompiers civils pour éviter d'autres accidents.

Jean Chresus, Abidjan