Côte d'Ivoire : Daoukro, les cours perturbés dans les lycées, les élèves délaissent les salles, voici les revendications des enseignants
Lycée de Daoukro (Ph KOACI)
Une agitation inhabituelle a secoué les lycées modernes Henri Konan Bédié 1 et 2 de Daoukro hier lundi 18 mars 2024, alors que les professeurs se réunissaient en salle des professeurs. Les élèves, délaissant leurs salles de classe, ont envahi la cour de l'établissement, laissant les cours en suspens pour la journée.
Henri Aloko Kouassi Serge, porte-parole du collectif des syndicats de l'enseignement secondaire, général, public et fédéral de la coordination des enseignants solidaires du premier et second degré de Côte d'Ivoire (Ces-Ci), de la région de l'Iffou, a confirmé cet incident surprenant.
"Étant en salle des professeurs pour concertation, nous avons été surpris de l'attitude des élèves qui ont déserté les salles de classes, pour envahir la cour de l'établissement. Pour des questions de sécurité des enseignants, nous leur avons demandé de rester en salle des professeurs", a-t-il déclaré.
La cause de cette désobéissance étudiante ? Une réunion syndicale relative à l'application du boycott des examens dans la région.
"Nous avons déposé le 26 décembre 2024 une déclaration du bureau exécutif national pour fustiger la lenteur et le processus de paiement des indemnités de correction des examens à grand tirage 2022-2023, pour attirer l'attention de l'État sur cette situation et pour qu'une réponse soit trouvée", a expliqué Aloko Kouassi Serge.
"Le 21 janvier 2024, nous avons déposé un préavis de grève pour boycotter tout ce qui est examen cette année. Comme résultat, il n'y a pas eu d'épreuves physiques, ni d'examens blancs régionaux. Néanmoins, même si rien n'est encore fait pour un début de paiement, nous venons de demander aux camarades de faire cours cette semaine", a-t-il ajouté.
Cette grève surprise a donc perturbé les activités scolaires, mettant en lumière les tensions persistantes entre les enseignants et les autorités quant aux questions de rémunération et de reconnaissance.
Jean Chresus, Abidjan
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Pour juger de la bonne santé économique d'un pays, c'est toute une batterie d'indicateurs COHÉRENTS qu'il faut observer de façon globale. Aux "libéraux" qui sont venus se réunir en Eburnie sous prétexte que leur DOGME (le libéralisme écervelé) a permis à ce pays d'avoir tous les "indicateurs" au vert, ... qu'il y a des fuites partout. Les faits tangibles sont en total contradiction avec le discours officiel qui parle de milliards par-ci, de milliards par-là. Côte d'Ivoire ... yako !!
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