Kenya : Nairobi renonce à déployer son contingent en Haïti suite à la démission du Premier ministre
Policier
Le Kenya a décidé de suspendre l’envoi prévu de policiers en Haïti dans le cadre d’une mission internationale soutenue par l’ONU.
Suite à la démission du Premier ministre haïtien Ariel Henry, les autorités kényanes ont mis son projet de déployer un contingent de 1 000 policiers en pause.
"Le Kenya a décidé de suspendre l’envoi prévu de policiers en Haïti, dans le cadre d’une mission internationale soutenue par l’ONU", a indiqué un haut responsable du ministère kényan des Affaires étrangères.
Selon lui, il serait difficile de déployer des troupes sans administration politique en Haïti, le gouvernement kényan attendra donc l’installation d’une nouvelle autorité constitutionnelle en Haïti avant de prendre d’autres décisions sur la question.
Il a ajouté que Nairobi restait toutefois disposé à « fournir un leadership » à la mission internationale, qui avait été approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU en octobre.
En rappel, le Kenya s'était engagé à déployer un contingent de 1 000 policiers pour aider à former et aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques.
Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, n'est pas parvenu à regagner son pays après un voyage au Kenya et se trouvait à Porto Rico, mais continuera de gérer les affaires courantes du pays.
Les gangs contrôlent environ 80 % de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, et les crimes violents tels que les viols, les enlèvements contre rançon, les vols à main armée et les détournements de voitures sont quotidiens.
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