Le Synarep-CI au Plateau (Ph KOACI)

Les militants du Syndicat national pour la revalorisation des planteurs de Côte d'Ivoire (Synarep-CI) ne marcheront plus comme prévu le 13 mars prochain pour protester contre la fixation à 275 FCFA le prix bord champ du kilogramme de la noix de cajou pour la campagne 2024, contre 375 FCFA lors de la campagne précédente, soit une baisse de 40 FCFA. 

Le Secrétaire national général de ce Syndicat, M. Koulahi Mangni Valentin, au nom de ses collaborateurs, a annoncé devant la presse hier mercredi 06 mars l'ajournement de cette marche. Ce revirement de position du Synarep-CI fait suite à une rencontre qui a eu lieu ce mercredi 06 mars 2024 entre des membres du Syndicat et le directeur général adjoint du Conseil du Coton et de l'Anacarde, M. Mamadou Berthé, dans ses locaux à la Caistab au Plateau. 

Cette rencontre a permis au Conseil de mieux expliquer à son syndicat le mécanisme de fixation du prix de l'anacarde et de jeter les bases d'une collaboration entre les deux structures. Le Syndicat a alors décidé d'abandonner sa marche et de se tourner vers un autre défi qui n'est autre que le respect du prix sur le terrain par les acheteurs.

"Nous sortons d'une très belle rencontre. On a passé en revue tout ce qui est mécanisme de fixation de prix. En tant que Syndicat, on a bien compris. Seulement, ce sur quoi on a décidé de porter notre attention, c'est sur le respect scrupuleux du prix, les dispositions à mettre en place pour que le producteur puisse effectivement bénéficier du prix de 275 fixé", a déclaré le Secrétaire général du Synarep-CI, Koulahi Mangni Valentin. 

Il a assuré que son Syndicat se donnera tous les moyens pour la protection de ce prix durant cette année, notamment en veillant également sur les instruments de mesure. "Nous prenons acte de tout ce qui a été dit, on sursoit à notre marche tout en espérant que le dispositif mis en place puisse permettre de respecter les prix, dans le cas contraire, nous relancerons d'autres actions", a averti M. Valentin Koulahi, qui a invité tous les producteurs d'anacarde à se mobiliser pour veiller au respect scrupuleux du prix de 275 FCFA fixé.

Jean Chresus, Abidjan