CHR de Yamoussoukro

Les rues de Yamoussoukro murmurent encore les détails troublants de cette nuit fatidique, où sept (07) membres d'une même famille ont été plongés dans l'angoisse d'une intoxication alimentaire.

La tranquillité de leur foyer a été brisée dans les ténèbres de la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mars 2024, laissant dans son sillage un récit douloureux et angoissant, apprend KOACI de sources proches du dossier.

Un membre courageux de cette famille, sous le couvert de l'anonymat, a levé le voile sur cette tragédie en confiant que les premiers signes de cette calamité ont commencé à se manifester par les plaintes de douleurs de son épouse, alors que la nuit enveloppait la maison de son obscurité habituelle.

Les douleurs persistantes ont tourmenté sa famille jusqu'aux premières lueurs de l'aube, réveillant un sentiment de panique et d'urgence.

C'est alors que l'enseignant de français, dévoué à sa tâche au lycée du département d'Agboville, a rejoint précipitamment son foyer le samedi 2 mars 2024, confronté à une situation qu'il n'aurait jamais pu anticiper. Avec le lever du jour, quatre membres de sa famille, dont son épouse, ont été transportés en hâte au Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro pour recevoir des soins médicaux d'urgence.

Dans l'attente angoissante des résultats, trois autres membres de la famille ont dû suivre le même chemin vers le centre de soins, le dimanche 3 mars, leur santé déclinant rapidement sous le poids de l'inconnu. Malgré des efforts médicaux intensifs, seuls quatre des patients ont finalement été autorisés à retourner chez eux, un répit temporaire dans un cauchemar qui persiste.

Pourtant, l'ombre de la maladie continue de planer, cruelle et implacable. Des rechutes ont frappé, laissant quatre âmes encore en proie à la souffrance, dont celle de l'épouse, une nourrice dévouée, qui lutte pour sa survie au sein des murs du CHR de Yamoussoukro.

Le mystère de cette intoxication alimentaire reste entier, une énigme déchirante qui trouble les esprits et révèle la fragilité de la vie face aux caprices du destin.

Jean Chresus, Abidjan