Cameroun : Le présumé prédateur sexuel Hervé Bopda placé en détention provisoire
Hervé Bopda présumé prédateur sexuel, a été placé en détention provisoire jeudi soir, à la prison de New Bell située à Douala, principale ville de la région du littoral.
Selon de nombreux médias paraissant dans la métropole économique du Cameroun, Hervé Bopda accusé par plusieurs hommes et femmes de viols, de violence, d'enlèvement, de séquestration et de menaces à mains armées, a été placé en détention provisoire par le juge d'instruction au terme de plusieurs semaines d'enquête.
Le présumé prédateur sexuel Hervé Bopda avait été arrêté dans la nuit du 31 janvier 2024 dans un motel de Bonaberi, un quartier populaire du 4ᵉ arrondissement de Douala. Se sentant recherché par la police, il s'était réfugié sous le lit d'une petite auberge.
Tout commence le 19 janvier dernier, lorsque le lanceur d'alerte N'zuimanto relaie sur sa page Facebook, le témoignage anonyme d'une femme agressée physiquement à l'arme, à Bonapriso, un quartier chic du 2ᵉ arrondissement de Douala.
Les vigiles et passants viennent au secours de la femme, l'agresseur s'enfuit à bord de son véhicule.
Le lanceur d'alerte décrit l'agresseur. Il s'agit d'Hervé Bopda homme d'affaires Camerounais et riche héritier d'Emmanuel Bopda défunt patron de la société Afrique construction.
Des dizaines de témoignages vont s'enchaîner, décrivant le même homme avec le même mode opératoire dans la même zone et ses environs.
Le lanceur d'alerte précisera avoir reçu des milliers de témoignages il n'a choisi de publier qu'une centaine.
L'affaire a créé l'émoi au sein de l'opinion, révélant un #Metoo Camerounais.
Le 31 janvier dernier, Hervé Bopda, présumé prédateur sexuel, est arrêté par la police judiciaire de Douala qui ouvre une enquête.
Des avocats demandent aux victimes de porter plainte.
HRW va inviter les autorités à "mettre en place une procédure judiciaire équitable et impartiale qui respecte à la fois les droits de la défense d'Hervé Bopda et les droits des victimes".
L’objectif ultime, écrit l'ONG, est, de garantir une tolérance zéro pour les abus sexuels.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com
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