Gabon-France :« Soupçons de corruption », Pascaline Bongo, à la barre, nie tout
Le procès contre Pascaline Bongo, fille aînée d'Omar Bongo et sœur du président déchu Ali Bongo pour des soupçons de corruption, s'est ouvert à Paris, en France.
Jugée pour des soupçons de corruption, Pascaline Bongo a réfuté toutes ces accusations devant le tribunal correctionnel de Paris dans une salle d'audience largement acquise à sa cause.
Elle est soupçonnée d’avoir empoché 8 millions d’euros pour aider la société française Egis Route à décrocher des marchés publics au Gabon.
"À aucun moment, je n'ai envisagé de trouver des marchés publics"Je voulais rester dans le privé, car l’État gabonais est mauvais payeur, je le sais bien », a-t-elle indiqué. « Mais Egis, leur métier, c'est la route et les marchés publics », a questionné la juge. « Il y a eu un quiproquo énorme. Je voulais du privé, et j’avais la tête ailleurs, car je gérais la succession de mon père à cette époque », a répondu Pascaline Bongo à la barre.
Quant à sa sa fonction de "Haute représentante personnelle du président de la République", obtenue quand son frère Ali a été élu à la tête de l'Etat en octobre 2009, Pascaline Bongo soutien que le poste était purement honorifique et sans aucune mission.
Âgée de 67 ans, Pascaline Bongo a été directrice de cabinet de son père jusqu’à sa mort en 2009, puis a travaillé auprès de son frère Ali Bongo, devenu chef d’État du Gabon et chassé du pouvoir par la garde républicaine dirigé par le général Brice Oligui , lui membre de la famille, sa mère étant une cousine de la mère du président Omar Bongo.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire