Pays organisateur de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023), la côte d’Ivoire a perdu le match décisif pour la qualification pour le second tour, hier lundi 22 janvier. Les Eléphants sont tombés lourdement 4 buts à 0 devant les Nzalang national de la Guinée équatoriale. Cette défaite compromet sérieusement les chances des Pachydermes ivoiriens dans la compétition. A l’issue des 90 minutes, c’était le deuil national, l’humiliation totale. 

La population ivoirienne n’en revenait pas. Dans les quartiers d’Abidjan et même à l’intérieur du pays, des supporters très fâchés se sont adonnés à des actes de vandalisme contre des véhicules notamment plusieurs bus de la Sotra et à des commerces. Toujours fidèle à son leitmotiv de mouvement citoyen qui défend les symboles de l’Etat, la CONASU appelle à la retenue et au calme. 

Après la rencontre, le président du présidium de la CONASU, Zanga Coulibaly a lancé un message d’apaisement à l’endroit de tous ceux qui, exaspérés, ont voulu exprimer leur colère. « Chers ivoiriens, nous sentons de manière naturelle et légitime notre découragement partout en Côte d’Ivoire après cette humiliation de notre équipe nationale. La douleur est profonde. Quand on regarde tous ce qui a été fait par le président Alassane Ouattara, grand bâtisseur des temps moderne. Il a mis tout en œuvre pour que nos Eléphants soient victorieux dans cette Can de l’hospitalité. Mais le découragement est là avec la lourde défaite. Nous demandons à chacun de rester calme et digne », a déclaré le président de la CONASU, juste après le match. 

Il a ajouté par la suite qu’un bilan succinct doit être fait dans les jours qui arrivent. « Beaucoup de leçons doivent être tirées après cette déconvenue des Eléphants. Nous reviendrons dans une autre communication. Rentrez chez vous dans le calme, comptez sur le président de la République, Alassane Ouattara. La CONASU continue sa mission en ce qui concerne la meilleure Can. Equipe nationale de Côte d’Ivoire, Fif et Cocan nous allons en parler entre hommes civilisés », a conclu Zanga Coulibaly.

Wassimagnon