Côte d'Ivoire : Pour la Centrale syndicale , l'ensemble des points financiers contenus dans l'accord portant revendications et trêve sociale ont été exécutés pleinement, mais...
Zadi Gnagna (Ph)
Faisant le bilan de l’année 2023, le président de la Centrale Plateforme, Théodore Gnagna Zadi, note au niveau positif, que l'ensemble des points financiers contenus dans l'accord portant revendications et Trêve sociale ont été exécutés pleinement.
À savoir, la revalorisation et l'attribution à tous de l'indemnité contributive au logement, la revalorisation des allocations familiales et de la prime de transport, l'institution et le paiement effectif de la prime exceptionnelle de fin d'année. Sans oublier le paiement continu du stock des arriérés.
« Au niveau du secteur privé, 2023 a été marquée par la revalorisation du Smig et des minima catégoriels », relève le syndicaliste.
Quant au plan législatif et réglementaire, le décret instituant les cadres de discussions sectorielles a été pris et cerise sur le gâteau, le nouveau Statut général de la Fonction publique a été adopté, promulgué et entré en vigueur depuis le 23 novembre 2023.
Au niveau social, ce nouveau statut prévoit une visite médicale annuelle gratuite, le renforcement du congé maternité, l'institution du congé parental, qui permet à tout fonctionnaire de prendre une année pour s'occuper d'un enfant en ayant sa rémunération. Il prévoit également la possibilité pour le fonctionnaire d'avoir des primes ou des indemnités et bien d'autres points...
« Il convient de féliciter le gouvernement ivoirien pour avoir respecté à ce jour sa signature. Dans l'ensemble, ce fut une année calme au plan social. Les travailleurs, pour leur part, ont respecté leurs engagements en faisant preuve de pondération et de patience en dépit des préoccupations non résolus et de la baisse de leur pouvoir d'achat », relève Zadi Gnagna.
Cependant, il soutient qu'au niveau du reversement des ponctions et suspensions de salaire, certaines dispositions de l'accord n'ont pas été mises en œuvre.
« Ainsi, le comité consultatif de la Fonction publique qui devait travailler sur l'indice référentiel de base, la question de la grille salariale et des primes n'a pas été mis en place. Le reversement des ponctions salariales et autres suspensions de salaire prévu au point 5 de l'accord n'a pas connu un début d'exécution. Sans omettre les atermoiements dans la mise en œuvre des discussions sectorielles. En effet des ministères importants pour la préservation d'un climat social apaisé comme celui de l'Éducation nationale n'ont pas fait fonctionner comme il se doit leurs Comités sectoriels du dialogue social malgré les interpellations des syndicats. Des soubresauts ont été observés dans le secteur de santé, traduisant ainsi un mauvais fonctionnement des cadres de discussions », a-t-il souligné.
Théodore Gnagna Zadi, place l'année 2024 sous le triple signe de la mise en œuvre pleine et entière des accords signés, de la réparation des injustices et surtout de celle qui frappe sa Centrale syndicale et enfin la lutte pour la préservation des acquis et du pouvoir d'achat des travailleurs face à l'augmentation du coût de l'électricité et subséquemment du coût de la vie.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire