RDC : Présidentielle 2023, Tshisekedi en tête avec plus de 76%, selon les résultats partiels
Le président congolais sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo serait en tête des votes avec 76 % des voix, selon les résultats partiels publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni)
Une victoire certaine du président Félix-Antoine Tshisekedi, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 se profile à l'horizon malgré les irrégularités signalées par la conférence épiscopale et l'opposition.
D'après les derniers résultats partiels publiés par la commission électorale nationale indépendante (CENI), le président congolais sortant se positionnerait en tête avec un peu plus de 76,04%.
Ces chiffres correspondent à 12,5 millions de votes dépouillés (sur un nombre total d’électeurs estimé à 44 millions). Ils proviennent de 173 circonscriptions électorales sur 179, ainsi que de la diaspora congolaise dans cinq pays (Afrique du Sud, Belgique, Canada, France et États-Unis).
Il est suivi par l'homme d'affaires et ancien gouverneur du Katanga (Sud-Est) Moïse Katumbi (16,5 %) et l'autre opposant Martin Fayulu (4,4 %). La vingtaine d'autres candidats sur les rangs, notamment le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, n'atteignent pas 1 %.
Selon le calendrier électoral officiel, les résultats provisoires sont attendus le 31 décembre, tandis que le prochain chef de l'Etat prêtera serment le 20 janvier 2024 après la validation de la Cour constitutionnelle.
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"Tshisekedi en tête avec plus de 76%, selon les résultats partiels", c'est pratiquement IMPOSSIBLE. Pour ceux qui ont suivi ces élections les plus chaotiques au Congo, vont rire tout simplement d'une publication comme celle-ci. La fraude à grande échelle, avec des machines à voter aux mains de plusieurs personnalités, dans leurs maisons, sans compter plus de 40% des électeurs qui n'ont pas pu exercer leur droit de vote. De plus, des élections prévues pour une journée se sont déroulées sur 4-5 jours, en violation des lois. Les observateurs internationaux avaient été interdits; un grand nombre de ceux du pays ont été interdits d'accès des bureaux de vote. L'est du pays est toujours occupé et en guerre qui s'intensifie. Le pire est à venir, quand on cherche par tous les moyens à rester au pouvoir obtenu, pas du peuple, mais par un accord secret avec Kabila. Entretemps, le bilan de 5 ans est totalement NUL. Pauvre Congo, yako !
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