Police à Kinshasa

La situation est tendue en RDC où une manifestation de l'opposition prévue ce mercredi a été interdite par le gouvernement.

L'opposant congolais Martin Fayulu ainsi que quatre autres candidats à la présidentielle ont appelé à une marche pour réclamer l'annulation du scrutin du 20 et 21 décembre entachés selon eux d'irrégularités.

Le gouvernement congolais avait fait savoir mardi que cette manifestation n'aurait pas lieu car elle ne viserait qu'à mettre à mal le processus électoral

" Le gouvernement de la République ne peut pas accepter cela", a déclaré devant la presse le ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi. "Je peux vous assurer qu'il n'y aura pas cette marche", a-t-il insisté.

Ce mercredi, la tension était palpable devant le QG d’Ecidé (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement), le parti de Martin Fayulu où un important dispositif de la police a été déployé pour empêcher toute manifestation.

Une cinquantaine de partisans se trouvaient devant le siège du parti pour rallier la Commission électorale (Céni), quand la situation sa dégénéré.

Des jets de pierre ont été échangés entre policiers et partisans de l'opposant, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et grenades dispersantes.

Près de 44 millions d'électeurs étaient appelés à élire le 20 décembre leur président, leurs députés nationaux et provinciaux et leurs conseillers communaux, le vote s'est prolongé jusqu' au 21.

L'opposition avait qualifié les élections de chaos total et dénoncé des "irrégularités"