Koné Krémitcha

Un préavis de grève lancé à l'Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d'Ivoire (ARTCI) par un membre du collège des délégués est au centre d'une affaire qui secoue l'institution.

Nous apprenons que la communauté de l'ARTCI est depuis lors plongée dans une profonde consternation et c'est désormais le Syndicat des Travailleurs Unis de l'ARTCI (SYTARTCI) qui monte au créneau.

Au centre du souci, le délégué Koné Krémitcha, à l'origine du préavis, apprend-on de sources proches du syndicat.

En raison des conséquences potentiellement néfastes de cette démarche sur la réputation de l'institution, le SYTARTCI a organisé une réunion d'échanges le 1ᵉʳ décembre 2023. L'objectif était que les employés expriment leurs points de vue concernant les actions de leur délégué.

Au sortir de la démarche, nous apprenons que le Syndicat des Travailleurs Unis de l'ARTCI (SYTARTCI) et l'ensemble du personnel ont unanimement dénoncé les graves irrégularités entourant la procédure du préavis de grève émis par Koné Krémitcha.

Le soutien indéfectible à la direction générale a été réaffirmé, soulignant que les actions du représentant ne bénéficiaient pas du soutien du personnel, remettant ainsi en question la validité même de son initiative, nous confie-t-on.

Nos sources nous expliquent qu'il est particulièrement préoccupant de constater la violation manifeste des procédures lors de la convocation du personnel par le collège des délégués le 23 novembre 2023. L'ordre du jour de cette réunion divergeait significativement de celui annoncé dans le préavis de grève, mettant en lumière des manquements sérieux dans le processus.

On nous explique que le rejet total du préavis de grève émis par Koné Krémitcha s'articule autour du fait que les actions entreprises dans le cadre de cette initiative ne reflètent en aucune manière la position du personnel de l'ARTCI.

Des informations reçues, les agissements du délégué pourraient bien relever de sa sphère personnelle, engageant uniquement sa propre responsabilité.

Résultat, des voix de plus en plus persistantes s'élèvent au sein de l'ARTCI pour réclamer la démission de Koné Krémitcha du collège des délégués.

Toujours selon nos informations, cette démarche commune du SYTARTCI et du personnel de l'ARTCI viserait à promouvoir la résolution pacifique des préoccupations du personnel au sein de l'institution.

Nul doute que dans ce contexte délicat, impératif pourrait être le fait que toutes les parties prenantes privilégient le dialogue et la concertation pour préserver l'intégrité et la réputation de l'ARTCI.

Les enjeux liés à la régulation des télécommunications et des TIC en Côte d'Ivoire nécessitent à l'évidence une cohésion au sein de l'institution pour assurer une continuité efficace de ses missions fondamentales.

Enfin, routes nos tentatives pour entrer en contact avec le délégué sont restées vaines.

TK Emile, Bouaké