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Burkina Faso : Journée ville morte à Diapaga, après la mort de quinze civils
Les populations de Diapaga, une localité de la région de l'est du Burkina Faso, observent une journée ville morte en hommage à quinze civils tués le week-end dernier par des hommes armés.
En effet, quinze personnes, dont trois supplétifs civils et douze civils, sont tombés sous les balles assassines des hommes sans foi ni loi", le samedi 18 novembre, selon un message des forces vives de la province de la Tapoa.
La population, dans le désarroi total, a conduit les victimes à leur dernière demeure le dimanche 19 novembre au cimetière municipal de Diapaga, selon le texte signé de Pierre Yonli.
"En hommage à ces hommes tombés les armes à la main, et dont le sens élevé de l'abnégation et, le dépassement de soi, étaient un sacerdoce, une journée ville morte sera observée sur toute l'étendue du territoire communale de Diapaga, ce mardi", a-t-il indiqué.
À cet effet, les marchés et autres commerces, les écoles et tous les services publics resteront fermés, selon toujours M. Yonli.
En rappel, cette attaque meurtrière a eu lieu au moment où les forces de défense et de sécurité mènent des opérations terrestres et aériennes contre les groupes armés terroristes qui écument la zone, neutralisant plusieurs dizaines d'entre eux.
En fin octobre, la population de Diapaga avait organisé une marche pacifique pour réclamer le retour des autorités de la province et la réouverture des écoles fermées.
Boa, Ouagadougou
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