Annonce de la conférence (ph)

Une rencontre internationale baptisée la Conférence sur les Réparations (ARC) se tiendra à Accra au Ghana du 14 au 17 novembre 2023 et pour objectif de remédier et de réparer les injustices historiques infligées à l'Afrique.

La conférence est co-organisée par la Commission de l'Union Africaine et le gouvernement du Ghana pour promouvoir le dialogue, le partage des connaissances et des stratégies concrètes entre les parties prenantes sur la voie à suivre pour lutter contre les injustices historiques contre les africains et les peuples d'ascendance africaine à travers la traite négrière… et le colonialisme.

Selon un communiqué publié à Accra le lundi 13 novembre 2023, la dite conférence sera accueillie par le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo accueillera, et verra la participation de plusieurs dirigeants africains dont son homologue togolais, Faure Gnassingbé, des universitaires, des membres de la diaspora, des experts juridiques et des organisations de la société civile.

La rencontre qui est axée sur le thème « Construire un front uni pour faire avancer la cause de la justice et le paiement des réparations aux Africains » va permettre aux participants d’échanger des connaissances et de formuler des stratégies concrètes.

Elle abordera spécifiquement les injustices historiques, couvrant les époques de la traite négrière, de la ségrégation, du colonialisme, de l'apartheid, du néocolonialisme et du néolibéralisme.

Autres participants à la conférence

Les autres dirigeants attendus à la Conférence sur les Réparations sont le Président Azali Assoumani de l'Union des Comores et Président de l'Union africaine, le Président Umaro Sissoco Embalo de la Guinée-Bissau. A cette liste, il faudra ajouter le Premier ministre Gervais Ndirakobuca du Burundi et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine.

Le Ghana a été à l’avant-garde de la défense des réparations de l’esclavage, du colonialisme et de l’apartheid. Au-delà du fléau de l’esclavage et du colonialisme, l’Afrique reste sous-développée et prisonnière d’un ordre mondial injuste, confronté à de nombreux problèmes socio-économiques.

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Ces problèmes sont entre autres l’exploitation effrénée des ressources naturelles de l'Afrique, la dégradation de l’environnement, les relations commerciales injustes, l’endettement, le chômage, la fuite des cerveaux, la corruption et la mauvaise gouvernance.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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