

Burkina Faso : Plus de 70 personnes tuées par des hommes armés dans le centre nord
Plus de 70 personnes, dont des enfants et des personnes âgées, ont été tuées, le 5 novembre, par des hommes armés dans la localité de Zaongo, dans le centre-nord du Burkina Faso, selon un communiqué de la justice.
En effet, le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Kaya, Simon Gnanou a indiqué dans un communiqué avoir été saisi le 7 novembre, par le commandant de la Brigade de gendarmerie de Kaya qui lui rendait compte de tueries qui auraient été perpétrées le 5 novembre dans le village de Zaongo, dans la commune de Boala, situé à environ 60 km de Boulsa, dans la région du Centre nord.
Le 11 novembre, une équipe conduite par le procureur s'est transportée sur les lieux pour procéder aux constatations d'usage, a-t-il précisé.
Ainsi, les premiers résultats de ces constatations ont permis à l'équipe de « dénombrer provisoirement 70 personnes tuées, essentiellement constituées d'enfants, de personnes âgées (hommes et femmes), des concessions incendiées où partiellement détruits », selon le procureur Gnanou.
La suite des investigations, notamment à travers l'audition des parents des victimes et des blessés, permettra le nombre exact de morts, de blessés, et de personnes disparues, a-t-il souligné.
«À l'étape actuelle de nos constations et des témoignées recueillis, les auteurs de ces atrocités, demeurent pour le moment inconnus. Les enquêtes se poursuivent pour leur identification », a-t-il ajouté.
Le Procureur Gnanou a présenté ses condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Il a par ailleurs salué la détermination des Forces de défense et de sécurité qui ont permis le transport sur les lieux en procédant à des déminages d'engins explosifs improvisés tout au long du trajet, et repoussant une attaque contre le convoi des enquêteurs.
En rappel, l'union européenne à appelé le gouvernement burkinabè à faire la lumière sur ce massacre, après que certains médias aient annoncé un bilan officiel de plus de cent morts dont des femmes et des enfants.
Boa, Ouagadougou


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