Niger : « Affaire Mohamed Bazoum», le délibéré de la cour de justice de la CEDEAO fixé au 30 Novembre
La cour de justice de la CEDEAO délibérera le 30 novembre sur la situation de l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum, retenu en otage par la junte militaire au pouvoir.
Le président destitué avait saisi la plus haute institution judiciaire d’Afrique de l’Ouest en vue de sa libération et de son rétablissement comme chef de l’Etat.
Par visioconférence depuis Dakar au Sénégal, les avocats de l'ex-Président Mohamed Bazoum notamment le Sénégalais Seydou Diagne, Moussa Coulibaly (Niger), Florence Loan (Côte d’Ivoire) et Brahim Ould Ebety (Mauritanie), ont évoqué l'arrestation arbitraire et "la violation de la liberté d'aller et venir du président Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État.
Ils ont demandé à la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sa « libération immédiate » et le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger
Deux avocats de l'État du Niger étaient quant à eux présents dans la salle.
Les avocats de l’État nigérien ont estimé de leur côté que la famille Bazoum n’était pas séquestrée, mais maintenue dans sa maison pour sa sécurité. Ils ont demandé à la Cour de justice de la Cédéao de se déclarer incompétente, estimant « qu’elle n’a pas vocation à restaurer l’ordre constitutionnel » dans un pays.
Le délibéré du procès est fixé au 30 de ce mois de novembre.
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