Côte d'Ivoire : Sesse Koffi membre du Bureau Politique du PDCI : « Le moment est arrivé pour Tidjane Thiam de répondre à l'appel et assumer la tâche »
Sesse Koffi et Tidjane Thiam (Ph KOACI)
La bataille pour la présidence du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) est officiellement ouverte.
Un congrès extraordinaire est annoncé en décembre 2023 afin d'élire le nouveau président du parti.
Dans cette dynamique, des cadres et élus du parti sollicitent la candidature du ministre Tidjane Thiam.
C'est le cas de Sesse Koffi, un membre du bureau politique du Pdci-Rda et président national du cercle régional Tidjane Thiam qui revendique des coordinations dans plusieurs régions de la Côte d'Ivoire.
Il a appelé à un consensus autour de la candidature de celui qui a été mis au ban de la finance internationale après une affaire d'espionnage en Suisse, soutenant que le moment est arrivé pour Tidjane Thiam de répondre à l'appel et assumer la tâche qui lui est réservée par ses dignes prédécesseurs.
« Que le consensus se fasse autour de Tidjane Thiam, car nous rêvons d'une Côte d'Ivoire possible avec lui. C'est le président qu'il nous faut », a-t-il dit.
« Il a les qualités d'un homme qui rassemble. Il est un cadre déterminé, courageux, charismatique, influent, respecté et écouté à l'international. Il a un carnet d'adresses très fourni à l'international. C'est un pur produit du Pdci-Rda, dont le sang coule dans les veines. Parce que le PDCI est un héritage précieux à protéger », a-t-il argumenté.
Pour lui, après ses dignes prédécesseurs, à savoir les présidents Houphouët-Boigny et Henry Konan Bédié, le moment est arrivé pour lui de répondre à l'appel et assumer la tâche qui lui est réservée par ses dignes prédécesseurs.
« Il est aussi le concepteur des 12 chantiers de l'éléphant d'Afrique, projet qui est en train d'être exécuté aujourd'hui par les tenants du pouvoir. Il a été très bien formé par les disparus Présidents Houphouët Boigny et Konan Bédié dont il est le digne héritier. Le moment est arrivé pour lui de répondre à l'appel et assumer la tâche qui lui est réservée par ses dignes prédécesseurs », a-t-il insisté, ajoutant que le PDCI est un parti dynamique où l'on s'adapte à l'évolution.
Sesse Koffi a tenu à répondre aux détracteurs de Tidjane Thiam qui affirment qu'il ne peut pas être candidat à la présidence du parti, car ne respectant pas les 10 années de présence au bureau politique.
« C'est dommage. Qu'ils ne cherchent pas à s'informer. Qu'ils se réfèrent aux documents liés aux bureaux politiques datant des années 90. Et Tidjane THIAM a été ministre sous Bédié. Un ministre du PDCI-RDA est d'office membre du bureau politique », a-t-il répondu.
Par ailleurs, sans faux-fuyant, il a fait savoir qu'il ne partage pas l'avis de ceux qui soutiennent que le président du parti ne doit pas être le candidat du parti à l'élection présidentielle.
« D'où vient cette nouvelle idée. En-tout-cas, cela ne vient pas du bureau politique où toutes les décisions sont prises. Au PDCI, les choses ne fonctionnent pas comme ça. C'est le bureau politique qui prend les décisions.
Mais pourquoi diantre vouloir changer subitement ce qui a bien fonctionné dans la PAIX pour virer dans des voies ouvertes à des conflits, à des rivalités inutiles et destructrices. On ne change pas des règles qui ont maintenu la paix dans le parti par un coup de baguette magique. Depuis le temps d'Houphouët jusqu'à Bédié, le président du parti est resté le candidat naturel du parti aux élections de la présidence de la République et la cohésion et la paix ont régné. Nous ne savons pas les conséquences nocives d'une telle démarche. Seuls les initiateurs de ce projet nous en diront plus. Mais déjà, c'est un projet impopulaire qui va fragiliser la cohésion du parti.
D'ailleurs, nulle part dans les textes, il est mentionné une telle disposition », a-t-il dénoncé.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Vraiment pour des jetons, tu peux faire dire n'importe quoi à n'importe qui en civ. Un mec qui a été viré pour avoir monté un plan d'espionnage et qui s'est fait prendre, un mec qui n'a fait que masquer sa mauvaise gestion du crédit suisse jusqu'à ce que la banque fasse faillite et après ça, n'a trouvé que le dictateur Kagamé pour rebondir et soudainement revient en Côte d'Ivoire pour faire de la politique. Ça ne vous alerte pas ? Ce type est très dangereux, je vous aurais prévenu.
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