Des responsables de la Fintech Américaine à Abidjan (Ph KOACI)

La promotion de la liberté et de l’inclusion financière, c’est ce défi que veut relever la Fintech américaine « Yellow Card » en Côte d’Ivoire où elle est installée depuis 2022.

Dans une rencontre mardi dernier à Abidjan avec la presse, des responsables de l’entreprise fondée en 2016 par les Américains Justin Poiroux et Chris Maurice entendent intégrer les populations ivoiriennes et africaines dans le système financier innovant.

« Nous avons pour objectif de gagner la liberté financière, avec plus de simplicité, économique et plus de sécurité », ont-ils fait savoir.

Présent déjà dans 20 pays africains dont 10 francophones pour 1,6 million d’utilisateurs de leur plateforme d’échanges, « Yellow Card » annonce 0 frais d’envoi et des transactions instantanées.

Mais selon ses responsables, le marché de cryptomonnaie  en Côte d’Ivoire est encore dans l’informel.

« Les transactions se font sur les réseaux sociaux sans réglementation, sans protection du client, il y a donc un risque de blanchiment d’argent », a relevé M. Jason Marshall, avant d’ajouter. 

« Nous luttons contre le blanchiment d’argent (…) on prône la réglementation en associations avec les régulateurs. Il faut réguler la cryptomonnaie. »

Selon les informations rapportées, « Yellow Card » est, à ce jour, la plus grande bourse de crypto-monnaies du continent africain. Elle mettrait en place l'infrastructure cryptographique et financière de l'Afrique afin de permettre à chacun, où qu'il soit sur le continent, d'interagir avec l'écosystème des monnaies numériques, d'envoyer et de recevoir de l'argent et de contrôler ses propres finances, de manière simple et abordable.

Donatien Kautcha, Abidjan