L’escadron de Bouna (Ph)  

Deux Gendarmes Ivoiriens de l’Escadron de Gendarmerie de Bouna ont été appréhendés le mardi 19 septembre 2023 sur un site d’orpaillage clandestin à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Quinze jours après leur arrestation, les deux éléments des Forces de Défense et de Sécurité ivoiriennes semblent être toujours détenus à Ouagadougou.

Aucune information officielle n’est disponible sur les négociations entamées entre les autorités ivoiriennes et Burkinabées en vue de leur libération.

Interpellé sur cette affaire lors d’un Conseil des Ministres, le porte-parole du Gouvernement ivoirien, s’est dit optimiste dès lors que le dialogue n’est pas rompu avec Ouagadougou.

« Les discussions sont en cours avec les autorités burkinabè, comme cela se fait habituellement. En général les remises se font sans problème. Nous sommes optimistes dès lors que le dialogue n'est pas rompu », a déclaré Amadou Coulibaly, avant d’ajouter.

« Ce sont des situations qui ne sont pas nouvelles. Il est arrivé que nous prenions sur le territoire ivoirien des éléments des forces de l'ordre de nos voisins, tout comme il arrive que certains de nos éléments se retrouvent dans certains pays voisins. Ils vont bien, il n'y a aucune alerte les concernant. »

Le regard des Ivoiriens est toujours rivé vers le Burkina Faso en vue de la libération de leurs deux compatriotes.

Soulignons que, un adjudant-chef malien interpellé par les éléments de la Gendarmerie à Tengrela et conduit à la Brigade de Recherche d’Abidjan pour nécessités d’enquêtes a été remis aux autorités de Bamako le vendredi 29 septembre dernier, comme nous le relayions dans un précédent article.

Donatien Kautcha, Abidjan