Cameroun : Insécurité, la cote d'alerte
Selon le ministre camerounais de l'Administration territoriale (Minat, équivalent du ministre de l'intérieur), au cours des mois d'août et de septembre 2023, près de 700 cas d'agression, 300 cas de viols, 110 détournements d'itinéraires, 900 cas d'accidents graves ont été recensés dans la capitale camerounaise Yaoundé, ville située dans la région du Centre.
Toujours selon Paul Atanga Nji, les auteurs ce sont des brigands qui opèrent particulièrement à bord des motos taxis.
La tolérance administrative et l'indulgence du gouvernement ont permis aux brigands de se faire passer pour des conducteurs de motos taxis et de s'attaquer aux personnes transportées.
Pour lutter contre cette insécurité galopante, le Minat a annoncé la traque contre les conducteurs clandestins de motos taxis.
"Fort de ce qui précède, les pouvoirs publics ont décidé depuis plus de 5 ans, de l'identification obligatoire des conducteurs de motos-taxis en vue de sécuriser les personnes transportées", a déclaré Atanga Nji.
Au terme de la traque lancée par Paul Atanga Nji, le secteur des motos taxis devrait être débarrassé des brigands et trafiquants, estime Paul Atanga Nji.
Comme stratégie de lutte contre l'insécurité, le Minat prescrit "l'identification obligatoire"des conducteurs de motos dès le 30 octobre prochain.
"Les contrevenants vont se heurter à la rigueur de nos lois", a précisé Paul Atanga Nji.
"Nous voulons un environnement sécurisé. Et pour cela il faut des transporteurs responsables et identifiés", a-t-il conclu.
Selon des statistiques des syndicats de motos taxis, la ville de Yaoundé compte plus de 500 mille motos taxis.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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