RDC : A l'ONU, Tshisekedi réclame un retrait accéléré de la MONUSCO
Tshisekedi à la tribune de l'ONU
L’Assemblée générale des Nations unies se poursuit jeudi à New York avec le débat général entamé mardi.
Mercredi, plusieurs dirigeants mondiaux dont des chefs d’États africains étaient à la tribune.
Une occasion pour le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi qui a réitéré sa position quant à un retrait rapide de la Monusco, l’importante mission de maintien de la paix des Nations unies présente dans le pays depuis près de 25 ans.
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a plaidé mercredi en faveur du retrait progressif de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) à partir de décembre 2023.
"Malheureusement, les missions de maintien de la paix déployées depuis 25 ans n'ont pas réussi à faire face aux insurrections et aux conflits armés […], ni à protéger la population civile. Il est illusoire et contre-productif de maintenir la Monusco au nom de la restauration et de la stabilisation de la paix", a-t-il indiqué, tout en remerciant la communauté internationale pour son soutien .
Le chef de l'Etat congolais a estimé qu'il est temps pour la RDC de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa stabilité.
"Le retrait progressif de la Monusco est une étape nécessaire pour consolider les progrès que nous avons déjà réalisés", poursuit-il.
Parmi les plus importantes et plus coûteuses missions de l'ONU au monde, la Monusco est présente en RDC depuis 1999. Elle compte environ 16.000 soldats de la paix.
En Août dernier, des manifestations anti-monusco sévèrement reprimées par l'armée ont fait plus de 40 morts.
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