Magloire N’Déhi (Ph)

L’opposition ivoirienne (NDRL PDCI, PPA-CI) a mordu la poussière lors des élections couplées Régionales et Municipales du 02 Septembre dernier.

 Pour beaucoup d’observateurs leur mésentente à s’accorder dans certaines communes ou régions comme cela a été le cas à Yopougon pourtant réputé fief de l’opposition explique cette débâcle.

C’est la même analyse que, le chef de bureau de la Fondation Friedrich Naumann à Abidjan, Magloire N’Déhi.

« Les alliances sont une piste porteuse pour une opposition plus compétitive », indique-t-il et admet que le RHDP a « damé le pion » à l’opposition et aux indépendants de l’un ou de l’autre bord.

 « Le dialogue politique devra se poursuivre pour assurer des élections apaisées en 2025. Elle pourrait favoriser le rapprochement des différentes forces en vue des prochaines présidentielles », a-t-il indiqué.

Selon M. N’Déhi, la débâcle de l’opposition à ce scrutin s’explique, entre autres, par le fait que le président du PPA-CI, Laurent Gbagbo, n’a pas encore réussi à réunir ses anciens compagnons de lutte. « Le RHDP demeure la première force politique du pays. Sa victoire écrasante dans les régions et dans les communes renforce sa position en tant que parti politique prédominant du pays et consolide le pouvoir du président Alassane Ouattara avant 2025 », souligne M. N’Déhi.

Le chef de bureau de la Fondation Friedrich Naumann a appelé à créer les conditions d’une éducation électorale pour inciter les populations à se mobiliser pour les élections avant les présidentielles de 2025.

 « Ces élections municipales et régionales ont ouvert la voie à de nouveaux défis et opportunités politiques, et il sera crucial de les aborder de manière constructive pour favoriser la stabilité et le développement du pays », a-t-il conclu.

Donatien Kautcha, Abidjan