les membres du COSCEL-CI au Plateau (Ph KOACI)

Ce dimanche 3 septembre 2023, après la fin des élections locales couplées municipales et Régionales en Côte d’Ivoire, les membres du Consortium des organisations de la société civile pour les élections en Côte d’Ivoire (COSCEL-CI) ont animé une conférence de presse dans son quartier général dans un hôtel au Plateau.

Il s’agissait pour les membres de cette organisation de dévoiler ses conclusions préliminaires sur sa mission d’observation effectuée lors du scrutin du samedi 2 septembre par 419 observateurs fixes et 122 observateurs mobiles se fondant sur un échantillon, mais aussi de faire des recommandations adressées au Gouvernement, à l’institution en charge de l’organisation des élections (CEI) ainsi qu’aux Partis, groupements politiques et aux candidats.

Maitre Neth Willy Alexandre, le porte-parole du Consortium a fait savoir relativement au déroulement du vote, qu’en dépit de « 243 incidents critiques » révélés par les observateurs, le scrutin s’est déroulé globalement dans un climat apaisé.

« Le vote s’est déroulé dans le calme dans 93 % des bureaux de vote sur toute l’entendue du territoire », a-t-il souligné. Dénonçant par contre 7 % de cas d’intimidations, de harcèlement ou de violence dans des bureaux de vote. Concernant le dépouillement et l’annonce des résultats le Consortium souligne que dans 99 % des bureaux de vote le dépouillement s’est déroulé dans le calme même s’il y avait la tension dans certains bureaux de vote.

Au regard des observations faites sur le scrutin le COSCEL-CI a recommandé au Gouvernement de prendre des mesures visant à sécuriser des biens et des personnes et les centres de compilation des résultats, à la CEI le Consortium l’invite à poursuivre la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote dans les délais impartis par la loi et de rendre disponibles les données électorales. Elle a enjoint les Partis politiques et les candidats à l’apaisement et d’attendre la proclamation des résultats dans le calme tout en adressant leurs contestations à la structure légalement habilitée à le faire.

Jean Chresus, Abidjan