Gabon : Le probable vainqueur de la présidentielle Ondo Ossa révèle : « le Général Oligui Nguema est le cousin d'Ali Bongo, derrière lui il y a Pascaline »
Albert Ondo Ossa (Ph)
Deux jours après le coup d’Etat militaire qui a évincé du pouvoir Ali Bongo Ondimba, son adversaire à la présidentielle du 26 août dernier, l’opposant Albert Ondo Ossa qui revendique la victoire sort de son silence.
Dans un entretien accordé ce vendredi au média d'Etat français RFI, suspendu par Ali Bongo avant sa chute, il affirme que ce n’est pas un coup d’Etat, mais une révolution de Palais.
« (...) Ce n’est pas un coup d’État, c’est une révolution de palais. Oligui Nguema est le cousin d’Ali Bongo, derrière Oligui Nguema il y a Pascaline Bongo, donc les Bongo ont trouvé un moyen de contourner, c’est l’imposture perpétuelle. Les Bongo ne perdent rien. Ils se remettent en selle pour renouveler le système Bongo-PDG (Ndrl Parti démocratique gabonais), à travers Oligui Nguema », a-t-il affirmé.
Selon Albert Ondo Ossa, l’intérêt, c’est préserver le pouvoir des Bongo, et on règle un problème familial, avant d’ajouter.
« Pascaline et Ali Bongo avaient des contradictions. On règle le problème Ali, et on règle le problème du pouvoir. C’est la garde prétorienne qui a fait le coup. Les autres militaires n’y étaient nullement associés. »
Le candidat à la présidentielle appelle les putschistes à revenir à la légalité républicaine et à l’en croire cela ne passe que par la proclamation des résultats des élections du 26 août 2023.
« Le président du CGE proclame les élections, c’est-à-dire décompte de voix, proclamation des vrais résultats que tout le monde connait. Dès lors qu’il les a proclamés, je deviens le président légitime. Et ensuite, on appelle le président de la Cour constitutionnelle, je deviens le président légal. Il n’y a pas de perte de temps. L’État redémarre et tout refonctionne. Je regarde les militaires et je ne sais pas jusqu’où ils iront, mais ils n’ont pas le peuple avec eux et ils sont dans l’incapacité de relever économiquement ce pays », a soutenu Albert Ondo Ossa.
Les putschistes ont annoncé jeudi 31 août que le chef de la Garde républicaine, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, prêterait serment le 4 septembre en tant que président de la transition.
Ils ont annoncé la « mise en place progressive des institutions de la transition », promis que le pays respecterait tous « ses engagements extérieurs et intérieurs », et enfin demandé aux agents de l'État d'assurer la reprise du travail.
L'opposition, elle, le répète : elle a remporté les élections et affirme toujours que le candidat unique de la plateforme Alternance 2023, Albert Ondo Ossa, a remporté la présidentielle.
Reste désormais à savoir si les bulletins seront comptés de façon transparente et si les putschistes laisseront la place au véritable vainqueur de la présidentielle du 26 aout 2023, Ondo Ossa, bien probablement.
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Un coup d'Etat supercherie, pour amuser la galerie et faire perdurer le meme systeme. Qui est fou.
-Eh oui !! -Le subsaharien doit retenir dorénavant, que "l'homme blanc en général" et l'occidental en particulier est PRÉVISIBLE : Il suffit de les observer attentivement (par analyses, par croisement de faits directs et indirects, d'indices concordants, etc.) pour les voir venir avec leurs gros sabots. Mais, il ne faut pas être INCULTE pour mener cette observation. On dit que "pour cacher au nègre la vérité, il faut la mettre dans un livre". Leur cupidité les rend souvent transparents. -Vous n'allez pas entendre la "communauté internationale" aligner des sanctions et des déclarations dures contre les putschistes gabonais, allant jusqu'à la menace de guerre. -Le représentant de l'UE nous dit que les élections étaient truquées au Gabon, voilà pourquoi Ali Bongo est renversé. Que dira-t-il alors des élections en Côte d'Ivoire ?? Ils osent même affirmer que l'élection de Bazoum était super-démocratiques et "irréprochable" (Mdr). -Le 2 poids 2 mesures est un sport favori des impérialistes. Et quand on les démasque, c'est la loi de jungle qu'ils vont appliquer...huuummmm !! -C'est nous les négros qui sommes souvent imprévisibles, incompréhensibles (car souvent irrationnels). Nous sommes capables de poser des actes totalement contraires à la logique, à nos propres intérêts individuels et collectifs. La CEDEAO en est l’illustration…
C'est possible qu'il y ait une guerre-interne-familiale entre Pascaline Ali Bongo et le fils de Ali Bongo qui etait pretendu le succeder. Albert Ondo pourrait avoir raison mais, le cas du Gabon est un peu different de celui de la Cote d'Ivoire. Il faudait que la victoire de Albert Ondo soit aussi parallelement validée officiellement comme celle de Ouattara á l'hotel du Golf. Nous devrons attendre un peu et voir les orientations des militaires au pouvoir. Albert Ondo joue le jeu de tout opposant .
Qu'est ce que "ce vieux machin" d'Ondo Albert apportera t-il de bon au Gabon s'il devenait Président ???. Il dormira pendant les réunions comme le vieux Tinubu du Nigeria.
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