Niger : Le CNSP ne veut pas d'un retour de Bazoum au pouvoir , selon un émissaire de la CEDEAO
Le Général Abdulsalami Abubakar à la BBC
Le général Abdulsalami Abubakar, émissaire de la Cedeao, est revenu sur un entretien qu' 'il a accordé à la BBC affirmant que « personne ne veut faire la guerre » au Niger.
Dépêché à Niamey dans le cadre du dialogue avec les putschistes, Abdulsalami Abubakar, l’ancien président du Nigeria et chef de la médiation de la Cédéao s'est exprimé sur cette rencontre dans une interview accordée à la BBC en langue hausa.
D'après l''émissaire en chef de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) quI a rencontré en l'occurrence le général Abdourahamane Tiani , chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir au Niger se serait montré plutôt ouvert lors des trois heures d' échanges .
Seulement à l'idée d'un quelconque retour au pouvoir de Mohamed Bazoum renversé le 26 Juillet, les militaires ont opposé un "non" ferme.
Le général Abdourahamane Tiani aurait souligné « qu'ils ont déjà destitué le président Bazoum et que la question de son retour au pouvoir ne sera pas possible. Ils ont dit qu'ils ne le feraient pas, qu'ils ne ramèneraient pas Bazoum au pouvoir, mais qu'ils seront prêts à négocier sur toute autre chose », a indiqué Abdulsalami Abubakar, selon la même source.
Abdulsalami Abubakar estime que la proposition d'une transition de trois ans est quelque chose de positif étant donné qu’au début, le CNSP était fermé à toute négociation.
A titre de rappel, les dirigeants de la CEDEAO ont ordonné l'activation et le déploiement immédiat d'une "force d'intervention" contre la junte qui a pris le pouvoir au Niger.
La décision a été prise à l'issue d'une réunion de crise sur la situation politique au Niger, qui s'est tenue à Abuja. Ils affirment vouloir une restauration pacifique de la démocratie, mais toutes les options, y compris la force, sont sur la table.
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