Côte d'Ivoire : Régionales 2023 dans la Mé, Memni mobilisée à 100 % pour Patrick Achi
Samedi à Memni
Memni, localité située dans le département d'Alépé et dans la région de la Mé, semble acquise à la cause du Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement et candidat à sa propre succession à la présidence de ladite région pour le compte du RHDP.
Répondant à une initiative des professionnels des médias originaires de ce village, le samedi 19 août dernier, les populations de Memni ont exprimé toute leur sympathie au premier ministre Patrick Achi en prenant d'assaut, la place de cette localité qui porte son nom. Même la fine pluie qui s'est abattue sur ce village situé à 47.6 km d'Abidjan n'a pu doucher leur zèle pour le P.M Achi.
" Patrick Achi, notre choix'', scandaient les différentes composantes des populations de Memni venues écouter le message du collectif de jeunes journalistes originaire de Memni sur la nécessité d'une campagne électorale sans violence pour des élections apaisées.
Après l'étape traditionnelle d'Akwaba et du mot de bienvenue de la chefferie du village, le président du comité d'organisation de ce grand rassemblement, Cyprien Kouassi Yapo, journaliste , cadre de la région de La Mé, a expliqué les raisons de cette cérémonie.
« Nous sommes venus vous porter deux informations essentielles. Chers parents, votre fils, votre leader, Patrick Achi est candidat à l'élection du conseil régional. Il est normal qu’au regard du travail qu’il abat dans la région et singulièrement à Memni, nous lui accordons à nouveau notre suffrage, afin de lui permettre de poursuivre le développement qu'il a engagé dans notre région (la Mé, ndlr). Il faut que Memni accorde 100% des voix à son fils Patrick Achi », a exhorté Cyprien Kouassi.
Poursuivant, le natif de Memni a fait savoir qu'à quelques jours de l'ouverture officielle de la campagne électorale, il était important d'exhorter les populations à une campagne civilisée et sans heurts.
« Je voudrais vous dire que, bientôt s'ouvrent les campagnes, et qu'ici à Memni comme ailleurs, nous ne voudrions pas de morts. Nous voulons des campagnes et des élections sans violence », soutient-il.
À sa suite, un autre fils du village de Memni, Hermann Aboa a déclaré « nous voulons un vote à 100 % pour Patrick Achi, l'homme qui se soucie du département de La Mé et particulièrement de Memni. Vous savez que j'ai suivi des hommes politiques. Ce que le premier ministre Patrick Achi fait pour notre région, aucun d'entre eux n'a fait cela. Pour nous, le score de 100 % est très important. Sinon, pour ce qui est de la victoire, on sait qu'il a déjà gagné ».
Pour ces cadres du village, il s'agit, non seulement, de préserver les acquis, mais surtout de continuer à faire du chemin avec un homme qui ne pense qu'au mieux-être des siens. « Le mardi 22 août, le Premier ministre va poser la première pierre du lycée moderne de Memni », a annoncé Cyprien Kouassi plaidant pour que le village de Memni soit érigé à nouveau en commune rurale.« Memni veut sa commune qui lui a été retiré. On souhaite aussi avoir un château d'eau, la réfection des voiries secondaires de Memni », a-t-il souhaité.
Les journalistes accusés a raison ou à tort de mettre l'huile sur le feu à travers leurs écrits qualifiés d'incendiaires, cette tribune a permis à Fernand Dédeh, journaliste indépendant, venu apporter son soutien à ses cadets, de faire quelques précisions.
« Notre travail à l'Olped, c'est d'interpeller les journalistes sur leurs écrits. Si des propos sont de nature à perturber la quiétude des populations, ils n'ont pas à écrire », a souligné Fernand Dédeh avant d'inviter la classe politique à diluer ses propos lors de ses meetings. « Les hommes politiques sont agressifs. Si les hommes politiques parlent avec violence, qu'attendez-vous que le journaliste qui ne fait que rapporter les faits fasse ? », a-t-il relevé.
Cependant, Fernand Dédé estime que si les règles du jeu sont respectées, les violences disparaîtront.
« En sport et en politique, on se bat toujours parce qu'on ne connaît pas les règles » a, d'entrée, relevé Fernand Dédeh avant rappeler ces règles préalables pour des élections apaisées. Pour voter, souligne Fernand Dédeh, il faut s'assurer d'être inscrit sur la liste électorale.
« Vous devez être sûr que votre nom est correctement inscrit sur la liste électorale. Il faut surtout savoir comment voter et pour qui voter. Cela signifie que vous devez connaître le jour, l'heure de l'ouverture et la fermeture du bureau de vote » a-t-il expliqué, invitant les uns et les autres à aller, à leur tour, apporter ces quelques informations à leurs concitoyens qui n'ont pu être à ce rendez-vous. Car insiste-t-il, "le vote étant un acte citoyen, chacun devrait pouvoir s'exprimer dans les urnes". Et pour cela, estime qu'il faut former les électeurs sur le processus du vote.
Une fois que les règles du jeu sont respectées, et qu'on a voté, on va à la maison et on attend le résultat".
Le Chef résident de Memni, Hervé Yapo prenant à son compte les observations faites sur les propos agressifs de la classe politique, a plaidé pour un désarmement des plumes.
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« Nous sommes à la veille des élections, je voudrais vous demander, chers amis journalistes, de savoir écrire pour ne pas mettre le feu au pays. Car, si les hommes politiques parlent et que l'information n'est pas relayée, il reste dans les salons et n'aura aucun effet sur la population », dit-il. Nanan Yapo Hervé pour qui les élections à venir doivent être comme un match de football où il y a un gagnant et un perdant a exhorté les populations et la classe politique à un esprit d'apaisement.
« Il ne faudrait pas que les élections en Côte d'Ivoire soient une occasion de délivrance de passeport ou de visa pour aller au cimetière ou en exil. Que la classe politique, la société civile, la presse et tous ceux impliqués dans le processus électoral, soient tous habités par l'esprit d'apaisement. », a-t-il conclu.
Wassimagnon
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