Liberia : Weah indécis sur l'envoi de militaires pour la force de la CEDEAO au Niger
Le Président Weah et le Major-général Charles Johnson III (ph)
Le projet que nourrit la CEDEAO de déployer une force sous régionale au Niger n’a pas encore reçu de réponse claire du Libéria, s’il contribuera ou non en troupe. Le Président libérien, George Weah, se retrouve se trouve dans un embarras quant à l’idée d’envoyer du personnel militaire dans une force communautaire au Niger.
Selon des sources proches de l'administration libérienne, Weah n'a pas encore pris de décision définitive sur l'opportunité de fournir du personnel militaire libérien à la force de la CEDEAO.
La décision est sujette à beaucoup de considérations entre autres les implications potentielles pour la sécurité et la stabilité du Libéria mais aussi son engagement dans d’autres missions de maintien de la paix.
Le chef d'Etat-major des Forces Armées du Libéria, le Major-général Charles Johnson III, qui a assisté à la réunion des chefs d'Etat major de la défense de la CEDEAO n'a pas encore confirmé si des soldats libériens feront partie de la force d'intervention de la CEDEAO.
Au plan national, pendant que les partisans de la participation du Libéria à la force sous régionale mettent en avant l'importance de la solidarité et de la stabilité dans la CEDEAO, d’autres ne sont pas du même avis.
Ceux qui s’opposent à un envoi de personnel militaire libérien dans la force de la CEDEAO au Niger font valoir que le pays devra donner la priorité à ses propres préoccupations en matière de développement et de sécurité avant d'engager des troupes dans un conflit étranger.
En dehors de ces avis, il faut noter que le Liberia entre dans une période pré-électorale avec le début de la campagne électorale dans le pays pour le compte des élections générales prévues pour le 10 octobre 2023.
Rappelons qu’après la survenue du coup d’Etat au Niger, le chef d'Etat-major des Forces Armées Libériennes a fait des recommandations devant freiner les coups d'Etat dans la CEDEAO.
En fin juillet dernier lors d'un entretien avec des journalistes locaux à Monrovia, le chef d'Etat-major du Liberia a formulé une recommandation qui est de revoir la question des gardes présidentielles ou des forces d'élite qui ont un contrôle direct sur les Présidents, lesquels sont les chefs suprêmes des Armées.
Pour le cas en espèce et tout en prônant le dialogue, il a relevé que les pays africains doivent être conscients du degré de contrôle exercé par l'Armée à la suite du coup d'État qui a renversé le président Mohamed Bazoum du Niger.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
- Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com -
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire