Place pour des exécutions (ph Illustration)

Le parlement ghanéen a adopté le projet de loi de 2022 sur les infractions pénales abolissant la peine de mort dans le pays.

L'objectif de la nouvelle loi adoptée le mardi 25 juillet dernier à Accra est de réformer le système de justice pénale du Ghana pour répondre aux besoins d'une société émergente et ajouter le pays à la ligue des nations qui abandonnent la peine capitale.

En adoptant ce projet de loi, le président du parlement, Alban Bagbin, a déclaré que « La loi de 2022 modifiant la loi sur les infractions pénales est dûment lue pour la troisième fois et dûment adoptée ».

Le projet de loi adopté va commuera la peine de mort en emprisonnement à perpétuité. La peine de mort, encore appelée peine capitale, est l'exécution sanctionnée par l'État d'individus reconnus coupables d'infractions spécifiées.

Au Ghana, la peine de mort est prononcée après une condamnation pour meurtre, tentative de meurtre, génocide, trahison, haute trahison et/ou piraterie et contrebande d'or ou de diamants.

Il a déclaré à la Chambre que depuis l'indépendance en 1957, le Ghana avait exécuté 49 personnes soit par peloton d'exécution, soit par pendaison, la plupart de ces exécutions ayant eu lieu sous des régimes militaires.

Selon le député Francis-Xavier Sosu, un défenseur du projet de loi d'initiative parlementaire sur la peine de mort, le Ghana a exécuté 49 personnes depuis son indépendance en 1957 soit par peloton d'exécution, soit par pendaison. La plupart de ces exécutions ont eu lieu sous des régimes militaires. La dernière exécution au Ghana remonte à 1993.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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