Côte d'Ivoire : Bouaké, pour la représentante résidente de l'UNFPA, « aucune Femme ne doit mourir en donnant la vie »
Madame Cécile Compaoré Zoungrana lors de son allocution (ph KOACI)
Dans le cadre du lancement de la première édition de la semaine régionale de planification familiale, Cécile Compaoré Zoungrana, représentante résidente de l'UNFPA, a rendu un hommage au ministre de la santé, de l'hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle Pierre Demba, pour son leadership et son engagement sans faille pour la promotion de la planification familiale en particulier mais également pour la promotion de la santé de la mère et de l'enfant, avant d'énumérer les défis auxquels l'UNFPA et les acteurs de la santé font face.
C'était ce lundi 24 juillet 2023 à la formation sanitaire urbaine de Kôkô à Bouaké, lors de la cérémonie d'ouverture de la sensibilisation sur les méthodes contraceptives.
« La première édition de la semaine régionale de la planification familiale est une opportunité pour sensibiliser les autorités politiques, administratives et locales sur les bienfaits de la planification familiale et pour leur contribution à un accès équitable des populations vulnérables aux services de planification familiale.
Pour l'UNFPA, cette journée est spéciale, d'autant plus que la contraception sans coercition est un domaine clé du mandat de l'organisation qui vise à mettre fin au décès maternel évitable, aux besoins non satisfait en planification familiale, aux violences basées sur le genre et pratiques néfastes notamment les mutilations génitales féminines et le mariage d'enfants.
En effet, notre engagement en faveur de la planification familiale s'explique par l'impact qu'elle a sur le développement économique et sociale des sociétés, mais également sur la protection de l'environnement (...) Ces résultats encourageants ne doivent pas nous faire perdre de vue notre objectif, faisons l'effort pour améliorer nos indicateurs car aucune femme doit mourir en donnant la vie.» a fait savoir dame Zoungrana.
Prenant la parole à son tour, le représentant du ministre de la Santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Katou Francis, n'a pas manqué de signifier les raisons du choix porté sur la région du Gbêkê.
« Le choix de la région du Gbêkê n'est pas fortuit. Les indicateurs de la région du Gbêkê sont globalement appréciables, avec un taux de prévalence contraceptive moderne de 21,09%, les tâches des disparités importantes selon les districts sanitaires urbains et ruraux, l'attente du dividende démographique passe obligatoirement par la maîtrise de la fécondité avec un accès particulier sur les populations vulnérables et difficiles d'accès en leur facilitant l'accès aux services de planification familiale.
C'est fort de ces constats que le gouvernement s'est résolument engagé pour une Côte d'Ivoire, où chaque individu, chaque famille et couple a un libre accès à des services de planification familiale de qualité dans le respect des droits sexuels et reproductive pour soutenir la croissance et le développement durable.» a-t-il mentionné !
Pour Kouadio Diane Christelle, élève à l'INFAS de Bouaké, « il faut planifier les naissances en faisant asseoir le foyer sur des bases et le planning familial est donc le bienvenu. Je demande ainsi aux mamans de s'approcher auprès des sages-femmes pour prendre les méthodes qui les sied.»
Selon les enquêtes démographiques et de santé, la prévalence contraceptive moderne chez les femmes, en million, s'est accrue de 12,5% à 18% entre 2012 et 2021, tandis que les besoins non satisfaits en planification familiale ont connu une baisse, passant de 27% en 2012 à 22% en 2021.
Notons que la Côte d'Ivoire fait partie des 13 pays où le nombre d'utilisatrices de contraceptifs à doubler depuis 2012.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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