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Côte d'Ivoire :   Mamadou Koné exhorte le personnel du Conseil Constitutionnel à se mobiliser autour de la nouvelle Présidente pour lui apporter autant, sinon plus...
 

Côte d'Ivoire : Mamadou Koné exhorte le personnel du Conseil Constitutionnel à se mobiliser autour de la nouvelle Présidente pour lui apporter autant, sinon plus...

 
 
 
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© Koaci.com - mardi 18 juillet 2023 - 17:58

Mamadou Koné et ses collaborateurs ce mardi à Abidjan


Membres du personnel, agents d'exécution du Conseil Constitutionnel. Au nombre de 44 ils ont été décorés aujourd'hui au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à Abidjan en présence de, Mamadou Koné président sortant de l'Institution qui a été également célébré par ses anciens collaborateurs.


Ce sont au total 14 femmes, 30 hommes qui ont été décorés en présence des présidents d'institutions. Sur les 44 récipiendaires, l'on dénombre 3 Hauts Conseillers en fin de mandat dont deux ont bénéficié de médailles, puisque la troisième, Jacqueline Lohoues Oble a déjà gravi ces échelons.


Le groupe des 44 récipiendaires compte pareillement 1 Officier de l'ordre national, 11 officiers du mérite ivoirien et 29 chevaliers de l'ordre du mérite ivoirien.


Au nom des récipiendaires, le Haut Conseiller, Ali Touré, a affirmé que ces médailles honorent les bénéficiaires, les obligent à continuer. «Nous sommes en extase », a ajouté, le Haut Conseiller qui a été fait commandeur de l'ordre national.


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Ali Touré a soutenu que ces médailles obligent les récipiendaires à ne pas dormir sur leurs lauriers, mais à redoubler d'efforts pour améliorer la qualité de leur travail.


«Nous allons être à la disposition de notre cher pays et mieux le servir », a conclu, le Haut conseiller.


En plus de la déclaration des 44 récipiendaires, l'Institution a rendu hommage aux trois Hauts Conseillers en fin de mandat. Il s'agit de Jacqueline Lohoues Oble, de Ali Touré, et de Vincent Koua Diéhi.


 

Au terme d'un mandat de 6 ans, les trois Hauts Conseillers ont contribué à l'ancrage de l'Institution. Au nom des Hauts Conseillers en fonction, Madame Silué a affirmé que ses devanciers ont accompli leur mission avec sagesse.


« Votre départ va laisser un vide. Nous nous ferons forts de préserver vos acquis », a-t-elle conclu.


Le personnel administratif, technique a rendu hommage à Mamadou Koné, Président sortant du Conseil Constitutionnel au cours de cette cérémonie de décoration. Son porte-parole a qualifié l'ancien président d'immortel pour ses qualités humaines.


«Dieu vous bénira pour toutes vos actions en faveur de vos collaborateurs. Il y a des hommes qui traversent l'histoire, il y en a qui la marque, Mamadou Koné en ait une illustration parfaite", a conclu, le porte-parole.


En prenant à son tour la parole, Mamadou Koné, Président sortant du Conseil Constitutionnel, a à l'occasion indiqué qu'en prenant fonction le 20 février 2015 son souhait était que la Paix, une Paix durable, vienne du Conseil constitutionnel d’où était partie la guerre.


« Je crois pouvoir affirmer que là également, le pari a été tenu, même si certains de nos compatriotes ont pu penser, sûrement de bonne foi, que c’est le Conseil constitutionnel qui a été à l’origine des 85 morts de l'élection présidentielle d’Octobre 2020. Avec fermeté, je m'inscris en faux contre cette assertion qui ne traduit nullement la réalité. En effet, le 20 septembre 2020, au moment où le Conseil constitutionnel s'apprêtait à entrer dans sa Salle d'Audiences pour rendre sa première décision relative à la dernière élection présidentielle, celle publiant la liste des quatre (4) candidats définitivement qualifiés pour ce scrutin, notre pays dénombrait déjà 35 morts. Toutes les sources sécuritaires crédibles de l’Etat pourront confirmer cette information. En effet, les violences consécutives à l'élection du Président de la République d’octobre 2020 n'étaient point les conséquences d'une décision du Conseil constitutionnel. Elles résultaient plutôt de mouvements politiques conçus, baptisés, financés et réalisés par des personnes qui les ont assumés ; c’était des « nageurs dont on ne voyait pas seulement le dos, mais dont on voyait même le ventre. C’est dire qu’avec ou sans le Conseil constitutionnel, ces violences auraient été perpétrées », s'est justifié, le Président sortant du Conseil Constitutionnel.


Il a affirmé que le second souhait, qui était en soi un engagement, a donc été également tenu, puisqu'il ne peut pas être reproché au Conseil constitutionnel d'avoir causé quelque violence que ce soit, du fait de ses décisions.


 

Au moment où il part de la juridiction constitutionnelle, il a adressé ses sincères remerciements à chacun de ses collaborateurs, anciens comme actuels. Mamadou Koné a exprimé sa gratitude aux différents porte-parole qui se sont adressés à l’assemblée et ont rivalisé de talents pour décrire un homme qu’il n'a lui-même pu identifier que lorsque que son nom a été prononcé par eux et s'est trouvé très loin du tien.


«Les porte-parole du personnel, en l'occurrence, M. DEPRI, le Chef du Personnel et Maître NANGBAN, la Greffière, et surtout ceux des Hauts Conseillers, à savoir, Madame Assata KONE épouse SILUE et le professeur Jacqueline LOHOUES-OBLE, ont tous été admiratifs de la collaboration qui a été la nôtre pendant les huit années de ma présence au Conseil constitutionnel. En retour, je tiens à les remercier et avec eux, tous leurs mandants que vous êtes, pour toute l'affection qui transparait dans leurs propos, je dirai même, dans vos propos, puisqu’ils n’ont fait que traduire votre pensée », a-t-il mentionné.


Sans fausse modestie, M. Koné a fait observer qu’il n’a fait que son devoir, devoir qui consiste à créer les conditions les plus favorables à l'éclosion de toutes les intelligences et des talents mobilisés pour le succès de la mission du Conseil constitutionnel, ainsi que pour l'épanouissement de chacun de ses collaborateurs.


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L'ancien président du Conseil constitutionnel a enfin réitéré à l’endroit de tout le personnel en service son exhortation à se mobiliser autour de Madame la nouvelle Présidente de l’Institution pour lui apporter autant, sinon plus que ce qu’ils l’ont donné de leur engagement au travail, de leur efficacité qu’il salue, mais aussi et surtout, de leur loyauté.



Wassimagnon


 
 
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