Ghana : Six membres d'un groupe séparatiste du Togoland condamnés, réaction du HSGF
Une affiche dressée à l’époque des faits (ph)
Un tribunal à Accra au Ghana a condamné six membres d’un groupe séparatiste, le Western Togoland Restoration Front (WTRF) pour des peines allant de 4 à 6 ans ferme.
Pendant que l’un des accusés a été condamné à six ans d'emprisonnement, ses cinq autres complices ont écopé quatre ans de prison chacun. Ils ont été inculpés de 19 chefs d'accusation dont participation à des réunions d'une organisation interdite.
Ils sont accusés d’avoir volé le 25 septembre 2020 à Aveyime dans la région de la Volta un fusil AK47 appartenant à la police ghanéenne mais aussi semé des actes de vandalisme et blocage des routes menant à la région de la Volta pour empêcher l'accès aux personnes venant d'autres parties du Ghana.
Dans son plaidoyer, l'avocat des condamnés, Chris Ackumey, a prié le tribunal de traiter ses clients avec indulgence parce qu'ils étaient en détention depuis deux ans, sept mois, souffert émotionnellement, physiquement et anifesté des remords pendant le procès.
A l’opposé, le procureur général Joshua Sackey a prié le tribunal de prononcer des peines et des amendes dissuasives contre les condamnés pour servir d'avertissement à d'autres personnes partageant les mêmes idées.
Réaction
En première réaction à ces condamnations, la direction du grand groupe indépendantiste, le Homeland Study Group Foundation (HSGF), a décrié dans un communique de presse publie le 28 juin 2023 les sentences prononcée.
Lee HSGF a estimé que c’est « une grave violation des droits de l'homme de mettre de côté les dispositions du code pénal et d’utiliser ses propres caprices pour administrer la justice dans le cas de personnes cherchant des solutions à un crime commis par la Grande-Bretagne contre leur nationalité ».
Le HSGF a profité de cette sortie pour « rappeler à tous ceux qui sont à la pointe de la réclamation de l'État du Togoland que des choses de cette nature ne doivent décourager personne de perdre espoir ».
Contexte historique
Le territoire du Togoland que réclament par les séparatistes est situé entre la Togo et le Ghana et est potentiellement riche en minerais.
Un référendum avait été dans cette région le 9 mai 1956 sur la détermination du statut territorial du Togoland britannique. Le OUI l’avait emporté et le territoire fut rattaché au Ghana, mais plus de 50 ans après, certains groupes ne cessent de déclamer une auto dépendance ou à défaut revenir à la case de départ, c’est-à-dire être rattaché au Togo.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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Les africains doivent penser á retracer eux-meme, une grande partie de leurs frontieres terrestres.. Depuis la nuit des temps, les vainqueurs d'une guerre ont TOUJOURS imposé leurs lois... Imaginons ce qu'aurait devenu l'Afrique si l'Allemagne du "satan Hitler" avait remporté la derniere guerre mondiale ???? ?>>>> . Les Chinois et Russes se pointent á l'horizon.. Heureusement, qu'il n'y a plus de "peuple á coloniser"..... et pourtant la colonisation dune grande partie de l'Afrique continue....
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