Sénégal-France : « Non-lieu » définitif après la plainte de Karim Wade pour détention arbitraire
La plainte pour détention arbitraire déposée en France entre 2013 et 2016 par Karim Wade, a été définitivement écartée par la Cour de cassation.
Alors que Karim Wade était emprisonné depuis avril 2013, les avocats du fils de l’ancien président sénégalais, dont la mère est française, avaient déposé une plainte en France devant le tribunal de grande instance de Paris pour détention arbitraire.
L'opposant avait été plus tard gracié en juin 2016 par le président Macky Sall avant de s'exiler au Qatar.
Il avait déposé une plainte début 2016 à Paris pour détention arbitraire, ses avocats expliquant alors qu'il voulait « faire respecter ses droits dont il est privé par le pouvoir politique sénégalais ».
La cour de cassation s'est prononcée sur l'affaire, prononçant à jamais un non-lieu, selon un arrêt dont l'AFP a eu connaissance lundi.
Dans son arrêt, la cour de cassation a rejeté le pourvoi de M. Wade, présenté comme disposant également de la nationalité française, qu'en l'état du droit international public, les crimes dénoncés, quelle qu'en soit la gravité, ne relèvent pas des exceptions au principe de l'immunité de juridiction.
Rappelons que la condamnation de Karim Wade dans cette affaire l'avait empêchée d'être candidat à la présidentielle de 2019.
Son éligibilité à la présidentielle de février 2024, ainsi que sur celle de l'opposant Khalifa Sall, empêché de se présenter lui aussi en 2019 en raison d'ennuis judiciaires, ont été abordées lors des concertations nationales au Sénégal.
Le chef de l'Etat actuel, Macky Sall, entretient un flou sur sa candidature ou non à la présidentielle.
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