Mali : Référendum bloqué dans le nord par des groupes armés
Assimi vote dimanche à Bamako
Le référendum constitutionnel a bel et bien eu lieu dimanche, excepté dans le nord où des groupes armés ont fait barrage au vote.
Dimanche, 8 millions de Maliens étaient appelés aux urnes pour approuver oui ou non sur le projet de nouvelle constitution voulu par la junte malienne au pouvoir.
Les bureaux de vote ont été investis très tôt par les électeurs à Bamako, le chef de l'Etat, Assimi Goita, lui-même au nombre des premiers votants.
Si l'affluence a été observée dans l'ensemble, certains incidents ont été enregistrés dans le nord où les groupes armés du nord ont fait barrage à la consultation dans la ville stratégique de Kidal.
Le projet de future Constitution, présenté par Assimi Goïta divise l'opinion, mais reste une étape cruciale avant un retour des civils au pouvoir.
Inchangée depuis 1992, la nouvelle loi prévoit la laïcité et le renforcement des pouvoirs présidentiels.
C'est le président et non plus le Premier ministre qui détermine la politique de la nation. Mais, il peut aussi être destitué, il peut ordonner la mobilisation générale pour la participation des citoyens à la défense de la Patrie lorsque la situation sécuritaire l’exige.
C'est devant le président que le gouvernement sera responsable, et non plus devant l'Assemblée nationale. L'initiative des lois revient au président, aux députés et aux sénateurs, et non plus au gouvernement et à l'Assemblée nationale.
Les Maliens de l'étranger pourront désormais prendre part à l'élection des députés.
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