Ouganda : « Loi anti-homosexualité », Washington déconseille l'Ouganda à ses ressortissants
Biden et Museveni
Washington a appelé ses ressortissants à reconsidérer leurs voyages en Ouganda où la loi anti-homosexualité prévoit de lourdes peines pour les relations homosexuelles et la promotion de l'homosexualité.
Les États-Unis ont mis à jour leurs conseils aux voyageurs pour l'Ouganda, à la suite de la promulgation en mai de la loi anti-homosexualité 2023.
"Reconsidérez votre voyage en Ouganda en raison de la criminalité, du terrorisme et de la législation anti-LGBTQI+", a-t-il déclaré dans un nouvel avis publié lundi en fin de journée.
D'après le Département d'Etat américain, la promulgation de la loi anti-homosexualité augmente le risque que les personnes LGBTQI+, et celles perçues comme LGBTQI+, soient poursuivies et condamnées à la réclusion à perpétuité ou à la mort.
Les autorités américaines ont également mis en garde contre les risques de "harcèlement ou d'attaques par des groupes d'autodéfense" contre les personnes LGBT+.
En dépit des menaces de sanctions, le chef de l'Etat ougandais, droit dans ses bottes, avait assuré que "personne ne nous fera bouger".
L'homophobie est répandue en Ouganda, comme à travers le reste de l'Afrique de l'Est.
S'il n'y a pas eu de poursuites récentes pour des actes homosexuels, harcèlement et intimidations sont le quotidien des homosexuels en Ouganda, où s'est développé un christianisme évangélique à l'égard du mouvement LGBT+.
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