Le candidat indépendant et l’actuelle Maire (Ph montage KOACI) 

Dans la nuit du samedi 03 au dimanche 4 juin 2023, un fait cocasse s'est déroulé à Guibéroua ville située à environ 29 kilomètres du département de Gagnoa.

 En effet, selon certaines indiscrétions, des échauffourées ont éclaté entre les partisans de Souassou Zézé Nicole actuelle maire de Guibéroua et candidate pour le compte du RHDP aux élections municipales de septembre 2023 et Méïté Aboubakar un opérateur économique, qui voudrait également briguer la municipalité.

 Pour la véracité des faits, KOACI. COM a recueilli les propos de la première magistrate de la commune qui n'est pas passée par quatre chemins pour fustiger ses détracteurs. 

« C'est vrai qu'en politique, il y a ceux qui disent la vérité et il y a ceux qui se nourrissent de mensonge. Ceux-là qui sont contre l'évolution de Guibéroua, le développement de Guibéroua, veulent faire croire que nous sommes des personnes qui ne savent rien faire. Nous sommes des personnes aventurières. Ce qui est faux. Nous, nous sommes dans le développement depuis 2007. Il y a des preuves avec notre structure humanitaire. Nous avons travaillé pour nos populations. C'est grâce à nos actions que nos parents ont eu confiance en nous en 2018 pour que nous soyons à la tête de la commune de Guibéroua. Et depuis que nous sommes venus, Guibéroua a changé de visage. Et aujourd'hui, le Président de la République vient de nous donner sa confiance parmi tant d'autres, il a voulu que nous soyons ceux-là mêmes qui vont porter la tête de la liste communale pour aller représenter le RHDP. Et effectivement ça crée des jaloux. Ces jaloux se manifestent d'une manière ou d'une autre. C'est à cette occasion que nous avions été injuriez, vilipendés sur les réseaux sociaux. Alors évidemment, nous ne sommes pas des voyous. Nous sommes allés vers la loi. Nous avons déposé une plainte pour interpeller ces personnes qui sont identifiées et quand ces personnes ont été interpellées, on leur a donné une convocation. Elles se sont opposées. Elles ont crié et fait sortir des badauds qui nous ont attaqués. Je voudrais dire que toutes ces actions ne vont pas nous faire fuir de Guibéroua. Moi je suis une fille digne de Guibéroua. Je suis la fille de Zézé Félix chef canton de Guibéroua, membre fondateur du PDCI-RDA. Je suis chez moi et ils ne vont pas m'intimider. On ira jusqu'au bout simplement parce que nous avons raison, parce que nous sommes en train de construire Guibéroua. Ceci dit, pour le reste, nous voulons que tout le monde soit discipliné. Nous ne voulons pas qu'on mette atteinte à notre vie. Et à côté de cela, c'est l'union des fils et filles de Guibéroua que nous voulons. Je voudrais donc appeler toute la population à venir pour que nous puissions ensemble construire Guibéroua. Pour que nous puissions conjointement se mettre main dans la main pour développer Guibéroua. C'est ce qui est important. On a déjà commencé des travaux. Nous sommes en train de faire des choses factuelles. Des choses qu'on puisse toucher. Nous avons construit et réhabilité le marché, sécurité l'hôpital. Nous sommes entrain de construire des magasins. Et aujourd'hui, nous sommes là parce que le Président de la République a décidé de nous donner de l'eau. Les semaines prochaines, ce sera l'hôtel de ville. Depuis plus de 35 ans, Guibéroua a une commune mais nous travaillons dans des taudis. Aujourd'hui, l'État a décidé de nous permettre de ce que Guibéroua ait un hôtel de ville. C'est cela qui est important. Ce n'est pas dans la bagarre qu'on construit une ville », a-t-elle fait savoir 

Quant à l'opérateur Méïté Aboubakar, il a lié cette nuit, agression de son collaborateur Djédjé Clovis Djissi à sa volonté de se présenter aux élections municipales du 02 septembre 2023 en tant que candidat indépendant. 

« Il faut dire que je suis un citoyen, pas un citoyen ordinaire pour elle parce que moi, je suis candidat indépendant. Je suis un candidat gênant, un candidat influant. Donc du coup, au lieu de me voir en adversaire, aujourd'hui, elle me voit en ennemi parce qu'elle a entamé des démarches auprès de moi, auprès de mon équipe pour que je puisse rejoindre son équipe. J'ai refusé parce que pour la petite histoire, quand elle est venue à la tête de la mairie, on a eu quelques démêlés parce qu'elle s'opposait à tout. Je suis candidat à Guibéroua pour plusieurs raisons. Guibéroua a été érigé en commune depuis 1985. Et quand vous arrivez à Guibéroua, il n'y a pratiquement rien. C'est un gros village qui grossi et qui ne grandi pas. Donc pour toutes ces raisons, je me suis dit que l'expérience que nous avons acquise, nous pouvons la mettre à la disposition de la population. Donc il faut changer les choses. Nous sommes à presque 3 mois des élections et puis il y a une situation pareille qui se présente. Ça veut dire au moment du lancement de la campagne, on ne sait pas. Donc pour éviter tout ça, il faut demander à la chefferie de s'impliquer et d'appeler toutes ces personnes ou les candidats déclarés de véhiculer les messages d'apaisement. De travailler pour la paix et la cohésion sociale. J'ai toujours tendu la main », a-t-il souhaité.

Donatien Kautcha, Abidjan