RDC : Fortement critiquée, la Monusco envisage un retrait graduel et responsable
La Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) envisage une sortie du pays le plus rapidement possible, mais de façon graduelle.
Cette déclaration a été faite mercredi à Kinshasa par Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix.
"Nous allons poursuivre évidemment ce travail, et en même temps travailler avec les autorités congolaises pour que, je l'aie dit, le processus de montée en puissance de l'Etat congolais nous permette de diminuer graduellement cette présence de la Monusco, mais de le faire de manière responsable. Encore une fois, je le souligne, il ne faut pas qu'il y ait de vide sécuritaire qui serait fatal à ces populations.", a déclaré_Jean-Pierre Lacroix.
"Surtout, il y a dans l'est des centaines de milliers de déplacés protégés quasi exclusivement par des Casques bleus. Ces personnes "nous disent +surtout ne partez pas !+", a indiqué Jean-Pierre Lacroix
Selon lui, un vide sécuritaire leur serait "fatal".
Présente depuis plus de vingt ans et forte de 16 000 hommes, la Monusco est fortement critiquée pour son manque d'efficacité et son inaction par la population et le gouvernement.
Elle est l'une des plus importantes et des plus coûteuses au monde, avec un budget annuel d'environ 1 milliard de dollars.
Pour plusieurs, la crise dans l'est s'est depuis envenimée malgré la présence des casques bleus.
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