Oluremi Tinubu (ph)

Dame Oluremi Tinubu est devenue la première dame du Nigeria après l’accession de son époux à la présidence du pays. Oluremi Tinubu a pris ses fonctions le lundi 05 juin dernier en tant que première dame du Nigeria.

Oluremi est née le 21 septembre 1960 d'une mère et d'un père Yoruba. Elle était la plus jeune parmi 12 enfants et a grandi dans l'État d'Ogun.

Études, mariage

Oluremi a débuté ses études à l'école secondaire Notre-Dame des Apôtres, Ijebu-Ode, où elle a obtenu son examen de certificat d'études secondaires de l'Afrique de l'Ouest (WASSCE) en 1979. Elle a ensuite obtenu un diplôme de troisième cycle du Redeemed Christian Bible College en 2010.

Du fruit de son mariage avec le Président Tinubu, elle a eu quatre enfants, lesquels sont sont Folashade Tinubu-Ojo, Oluwasey Tinubu, Abibat Tinubu et feu Jide Tinubu.

Bien que le Président Bola Tinubu soit musulman, son épouse Oluremi est une chrétienne, pasteur de l'une des plus grandes congrégations du Nigeria, l'Église chrétienne rachetée de Dieu (RCCG).

Oluremi est membre du parti au pouvoir, All Progressive Congress, (APC). Elle a précédemment été la première dame de l'État de Lagos de 1999 à 2007. La nouvelle première dame occupe actuellement le poste sénatorial, représentant le district sénatorial central de Lagos à l'Assemblée nationale nigériane.

Promesse

Avant l’entrée en fonction de la nouvelle administration, Oluremi a reçu le bâton de relais de première dame des mains de la première dame sortante, Aisha Buhari. A cette occasion, elle a reçu le sceau de la Mission de paix des premières dames africaines.

Pour le temps de service de son mari Tinubu à la tête du Nigeria, Oluremi a déclaré le 28 mai dernier que « Dieu a béni ma famille, nous n'avons pas besoin de la richesse du Nigeria pour survivre mais pour faire ce qu'il faut ». Elle a cependant promis qu'avec l'aide de Dieu et les prières des nigérians, chrétiens et musulmans, ils remettront le pays sur la bonne voie.

Bien que la constitution nigériane ne prévoie pas le poste de première dame, l'acceptation subtile de la fonction ne peut être sans rapport avec les contributions distinctes que les occupantes de la fonction apportent au développement et au bien-être des femmes et des enfants au fil des ans dans le pays.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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