Burkina Faso : Train de vie de l'Etat, réduction du nombre de véhicules de fonctions des ministres et présidents d'institutions
Vue des membres du gouvernement en conseil (Ph)
Le gouvernement du Burkina Faso a décidé de la réduction du nombre de véhicules de fonction des ministres et présidents d’institution, une mesure qui contribuera à la réduction du train de vie l'état en quête d'argent pour la lutte contre le terrorisme.
La décision a été prise lors d'un conseil des ministres tenu ce mercredi sous la présidence du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré. .
C'est au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, que le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant règlementation générale de l’utilisation des véhicules de l’Etat et des autres organismes publics
Selon le ministre en charge des finances, Aboubakar Nacanabo, le gouvernement de la Transition s’est engagé dans le sens de la réduction du train de vie de l’Etat et opte pour une gestion rationnelle du parc automobile de l’Etat.
Les grandes innovations, selon lui, sont essentiellement la réduction du nombre de véhicules pour les ministres et les présidents d’institution.
« Désormais, il sera affecté à chaque ministre et président d’institution un seul véhicule et les autres véhicules seront mis dans le parc central et l’utilisation sera faite selon le besoin », a indiqué le ministre.
À côté de cette loi, le gouvernement a développé un logiciel de gestion du parc automobile de l’État qui permet de connaitre la situation de chaque véhicule de l’État et le service dans lequel le véhicule se trouve.
Selon M. Nacanabo, il est prévu en outre un système de géolocalisation des véhicules de l’État pour une meilleure gestion du parc automobile.
Au cours du conseil, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a adopté un projet de texte portant levée des mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.
Le ministre en charge de la santé, Jean-Claude Kargougou, a expliqué qu’au regard de la baisse drastique du nombre de cas et du nombre de décès et en rapport avec le fait que le COVID-19 ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale, il était opportun pour le gouvernement de lever ces mesures pour permettre d’alléger les conditions d’entrée et de sortie dans notre pays.
Boa, Ouagadougou
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