Un coup dur pour les promoteurs des véhicules de Transports qui circulent dans le District d’Abidjan ces derniers mois.

Le comité de Veille de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, vient de prendre d’importantes décisions pour assainir le secteur, car des sociétés de Transport n’ont respecté le règlement en vigueur avant de démarrer leurs activités.

Selon le DG du Trésor, Assahoré Konan Jacques, suite à un audit diligenté par ses services, les sociétés mises en causes procèdent à un contournement du dispositif réglementaire relatif à la possession préalable de la carte de transport avant l’exercice de leurs activités.

« Les sociétés mises en causes procèdent à un contournement du dispositif réglementaire relatif à la possession préalable de la carte de transport avant l’exercice de leurs activités », relève-t-il, avant de poursuivre.

« Il ressort également que ces sociétés font de la perte publique à l’Etat à travers la publicité qu’elles font. Il ressort également que, le traitement comptable des fonds des souscripteurs diffèrent d’une société à une autre, ce qui fonde le doute sur la sécurité des fonds des souscripteurs. Et surtout, il n’y aucune garantie sur la sécurité des fonds collectés auprès de la population. »

Cependant, M. Assahoré a formulé des recommandations aux sociétés de transports concernées :

« Il faut mettre fin à l’activité d’appel public à l’épargne, cela est non négociable. Pour les activités de transport, il y a l’ARTI (l’Autorité de Régulation du Transport Intérieur) qui mènera des audits dans ces structures pour voir quel est le niveau du degré de conformité qu’elles doivent avoir pour se mettre à jour... »

Ces recommandations, faut-il le relever, sonne ainsi la fin des souscriptions et acquisitions de véhicules de transports sous quelques formules que ce soit, relève-t-on.

De nombreuses sociétés de VTC ont émergé en Côte d’Ivoire, proposant des offres d’investissement alléchantes pour la population. Cependant, des audits commandités par le Trésor Public ont révélé des risques de blanchiment d’argent.

En conséquence, les souscriptions à ces offres sont désormais suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Donatien Kautcha, Abidjan