Burkina Faso : Lutte contre le terrorisme, des pays refusent de vendre des armes, regrette le président Traoré
Le capitaine Ibrahim Traoré (Ph)
Le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a regretté lors d'un entretien télévisé jeudi soir, que des grandes puissances refusent de vendre de l'armement au Burkina Faso, pour la lutte contre le terrorisme, évoquant des agissements qui frisent le complot son pays.
« ils sont nombreux ces pays qui ont refusé catégoriquement de nous vendre de l'équipement militaire. D'autres ont refusé de nous vendre ce qui est létale, c'est-à-dire les armes (qui peuvent tuer) », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré.
« Même l'équipement qui n'est pas letal, comme les blindés, certains pays refusent de nous le vendre » , a-t-il ajouté, se demandant si ces pays qui attendent des résultats dans la lutte contre le terrorisme et la tenue des élections à bonne date, souhaitent «qu'on combatte avec des cailloux ».
Selon lui. il y a « un certain nombre d'agissements, mais le peuple Burkinabè a choisi d'assumer son destin ».
Il a indiqué s'être alors tourné vers des pays comme la Turquie et la Russie, des « alliés stratégiques » pour l'acquisition du matériel militaire nécessaire.
« On continuera d'acquérir des moyens majeurs avec ces pays. On va coopérer avec ceux qui souhaitent nous aider dans cette guerre et accepter de nous vendre des équipements et nous accompagne », a déclaré le chef de l'état.
D'autres pays comme la Corée du Nord, figurent dans la short list des partenaires du Burkina Faso qui sont prêts à l'aider pour l'équipement militaire et le développement, selon le capitaine Traoré.
Il a assuré que depuis quelques mois, chaque militaire burkinabè et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) disposent du matériel individuel comme des gilets casques, d'une kalachnikov et de quatre chargeurs pour le combat, ce qui n'était pas le cas auparavant.
Interrogé sur le tout offensif, au lieu de la négociation avec les groupes armés, il a estimé que le Burkina Faso ne fait que se défendre après avoir été agressé, donc pas question pour la transition de négocier avec qui que ce soit et l'armée burkinabè répondra toujours par le feu selon M. Traoré.
En ce qui concerne l'organisation des élections, le président de la transition a exprimé son souhait de le faire le plus tôt possible. En attendant, c'est la guerre contre les groupes armés qui demeurent sa priorité, afin de garantir la tenue de ces élections sur l'ensemble du territoire burkinabè.
Revenant sur le massacre de civils dans le village de Karma, près de Ouahigouya dans le nord du Burkina le chef de l'État, a confirmé un bilan officiel de 136 morts et témoigné sa compassion aux victimes.
« Ça fait mal de voir cela. Il y a 136 corps qui ont été inhumés. Ça fait mal que des Burkinabè meurent, mais il faut rendre justice. Il faut se préparer à retrouver ceux qui font ça », a-t-il déclaré, rejetant à l'occasion les accusations contre l'armée, notamment des hommes en tenue militaire qui auraient perpétré ce massacre. .
« Les enquêtes sont en cours. On attend que les enquêteurs fassent leur travail et que les gens évitent de tirer des conclusions hâtives », a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré.
Boa, Ouagadougou
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Mais pourquoi chercher à acheter ou vous plaindre vu que vous avez la soi-disant super Russie avec vous, ou bien, elle n'est pas si superpuissante que ça ?
As-tu vu le Burkina, signer un accord avec la Russie ???? . Il ne faut pas etre un "Con-Biologique"
Tournez-vous vers la Chine, car la Russie elle meme a quelques problemes en matiere de munitions et autres armes de guerre..
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